Nous vous invitons à découvrir un extrait choisi de 15 pages ci-dessous

J’ai la chance d’avoir depuis toujours l’amour des mots, pour l’écriture comme pour la parole et la passion inextinguible pour la lecture et l’histoire. Les livres m’ont tant enseigné. C’est vraiment grâce à eux que j’ai accepté de partir à la rencontre de mon âme pour pouvoir renaître symboliquement de mes cendres, en toute authenticité.
J’ai eu des bons professeurs dans la vie, des personnes bien réelles qui m’ont inspirée, mes éducateurs, mes amis mes idoles, connues ou moins connues. La majorité des personnages de ce livre sont véritables parce que cela fait du bien de parler des gens bien, on en a tellement besoin ! J’ai la frénésie du partage et de l’authenticité. J’aime puiser mon inspiration dans toute la beauté des êtres et des choses de la vie pour faire voyager les lecteurs à travers les continents et les époques.
Je n’aurais jamais pu écrire le scénario de ma vie sans l’aide de toutes ces personnes et choses extraordinaires qui m’ont permis d’accomplir l’exploit de rédiger ce premier ouvrage et me donne l’envie d’en imaginer un autre.

Avec la lecture de cet ouvrage, je vous invite à un voyage effréné, sous forme d’un abécédaire impressionniste en 26 chapitres, en compagnie de mes amours, mes amis et mes emmerdes, comme l’a si bien chanté Charles Aznavour.
J’avais envie de deux choses en écrivant ce livre : vous faire goûter au bonheur « uni-vers — celles » et ceux qui le symbolisent pour moi et vous proposer le voyage entre ombre et lumière qui m’a amené à ma renaissance symbolique. J’ai puisé dans toute la beauté du monde qui m’a tant inspirée pour vous faire voyager à travers les continents et les époques.
Mon autobiographie décline les facettes d’une existence ou plutôt d’une quête de sens. Je vous y livre un témoignage fort où vous traversez le jardin des plaisirs lumineux naissant des peines obscures. Vous vous sentirez bien, bercés par mes choix où je passe au peigne fin la réalité de ma vie et vous tends le miroir pour appréhender la réalité de la vôtre.
Vous y découvrirez une réelle originalité dans le traitement des solutions que j’ai pu trouver.
Mon objectif : vous donnez l’occasion de semer vos propres graines du bonheur grâce à mon partage d’expériences, tout est possible quand s’élève une âme libre !

Extrait chapitre C comme Catherine, cheminement, chant

Le chant humain et le chant des oiseaux semblent avoir été inventés au-delà de l’atmosphère. Leurs vibrations pénétrantes se propagent à chaque fois dans mon corps jusqu’au cœur de mes cellules et envahissent mon âme avec un souffle apaisant. Ma première expérience de l’emprise poétique du chant sur moi m’a été donnée par ma grand-mère maternelle quand j’étais enfant. Premier prix de conservatoire de violon et de chant à Paris, elle m’a chanté un extrait de l’Ave Maria de Gounod. Hypnotisée par la puissance vocale de sa voix, j’ai surtout ressenti que cette œuvre me transportait au centre de ma vie en osmose avec les autres humains.
Ensuite, il m’a fallu de longues années pour avoir la confiance de commencer à faire entendre ma voix, mon chant du cœur. C’est à 46 ans que j’ai emprunté le long chemin de connaissance de moi. Et ce n’est que quatorze ans après, l’année de mes 60 ans que j’ai complètement intégré que j’étais sur la bonne voie avec la bonne voix.
La vie a placé devant moi les évènements déclencheurs de la prise de conscience des mécanismes et croyances limitants et autosaboteurs qui m’ont forcée à développer ma capacité d’introspection et à puiser dans mon essence bien au-delà de ce que je croyais être. Ce qui au départ a été un voyage de forçat est devenu un choix conscient des actions à opérer pour évoluer matériellement et spirituellement.
Tel un phœnix, je me suis relevée et j’ai su renaître de mes cendres. J’ai déjà parlé de l’épisode traumatique professionnel en 2004 mais j’ai oublié de raconter que c’est à ce moment-là que j’ai reçu le premier enseignement qui me servirait à cheminer vers ma transformation. Épuisée par les revers professionnels, ma voix s’en est ressentie et c’était un supplice d’enseigner trente heures par semaine avec des cordes vocales éreintées.
J’ai pris rendez-vous chez l’ORL qui a détecté des nodules dans ma voix et m’a envoyé chez une orthophoniste pour la rééduquer en une dizaine de séances. Je me sentais moins coupable que le traitement soit pris en charge par la sécurité sociale parce que malgré mes symptômes bien réels, je culpabilisais d’en être arrivée là. Je ne savais pas que cette orthophoniste allait m’aider bien au-delà de veiller sur mon instrument vocal. Elle avait une autre corde à son arc : elle est psychotraumatologue. La première surprise fut qu’elle me posa des questions que nous n’avions jamais abordées avec mon médecin de famille, relevant plus de l’équilibre entre mon corps et mon esprit, de mon ressenti par rapport à la cause de mes maux vocaux.

Aussi, quand elle me demanda de me lever pour chanter dans le but d’entendre l’état de mes cordes vocales, je fus estomaquée quand elle s’exclamait :
— Mais qu’est-ce que c’est que cette voix de petite fille !
Pour le coup, je restai sans voix. Elle me dit de me rasseoir. La consultation allait prendre fin quand je ne trouvai rien d’autre de mieux à dire que :
— De toute façon, je n’ai jamais eu de traumatisme.
— Ah vraiment, je vais vous expliquer ce qu’est un traumatisme.
Ce qui dura bien quinze minutes.

Je ressortis de son cabinet ébranlée dans mes convictions, mal à l’aise, hors du cocon de mes certitudes. La vie prit le relais et après mon licenciement je me lançai dans la création de mon entreprise en 2006 et je galopai sur mon cheval ailé pendant neuf années trépidantes, épanouissantes jusqu’en janvier 2015 où un burnout volcanique m’a rattrapée pour m’ébranler au point que j’ai cru que j’allais mourir.