Synopsis

Au fil des pages, Laetitia et Pascal vagabondent durant les quatre saisons d’un métier qui les passionne : paysan/éleveur. Ils font découvrir la diversité des professions qu’ils ont pratiquées, cuisinier, débardeur, éducateur… chapeauté par un seul métier, éleveur. Ils partagent également leur amour de la nature et parlent de l’importance de son équilibre. Sans pudeur, Pascal parle des pierres qui faillirent l’amener à trébucher tout long de ce morceau de vie et explique comment il a su relever la tête.
Puis doucement, ils s’initient au voyage à vélo d’abord quelques jours, puis plusieurs semaines, qui se conclut par l’histoire d’un défi qui semble insurmontable, surpoids, manque d’entraînements ; vont-ils y arriver ? À leur retour, ils se posent cette question : la danse de la vie, n’est-ce pas un brin d’insouciance, une pincée d’illogisme, un soupçon de légèreté ? Ensemble, ce couple atypique prend une décision irrationnelle pour s’aventurer dans l’extravagance de la vie : tout quitter. Se libérer de toute attache matérielle et surtout, ils espèrent donner une envie, celle d’oser !
Oser pour qu’un renouveau illumine votre cœur au prochain lever de soleil.

Avis de correcteurs :
La rencontre de Pascal et Laëtitia nous a profondément marqués. On aurait pu dire de Pascal et Laëtitia que c’est un couple sympathique, sportif avec lequel on a passé un bon moment. Mais c’est plus que ça, en échangeant avec eux sur des sujets divers et variés comme sur la nature, l’écologie, l’économie et en écoutant leurs propos beaucoup de choses nous semblent évidentes.
Pourquoi n’y avons-nous pas pensé ? Sommes-nous influencés par les médias, les réseaux sociaux ? Avec Pascal et Laëtitia tout semble simple, leur analyse pragmatique nous fait réfléchir. Et si c’était eux qui avaient raison.
Lisez ce livre que Pascal vient d’écrire, vous allez voyager en vélo, découvrir une belle aventure et vous allez y trouver un peu de douceur dans ce monde perturbé.
Marianne et François de Séléstat

Extrait

Impossible d’oublier ce jour où mon téléphone vibre dans ma poche. Sur l’écran s’affiche : ferme de Capucine avec leurs visages souriants. Heureuse, je décroche et j’entends la voix tremblante de Laetitia avec des restes de sanglots. Ma joie s’envole plus vite que les étourneaux au coup de pétard dans le vignoble au moment des vendanges, je comprends qu’un événement grave vient de se passer […] Pascal s’est renversé avec le tracteur, il est aux urgences.
Une mauvaise manœuvre au moment de vider, le poids de la benne déséquilibre le tracteur et à partir de là tout se déroule très vite. Je vois qu’il tente de sauter, mais trop tard l’engin bascule dans un vacarme épouvantable de ferraille se désarticulant. Je ferme les yeux, je tremble de peur. En quelques secondes, les pensées les plus macabres me passent dans la tête. Brutalement, un silence de mort supplante ce vacarme, déchiré après quelques secondes par les cris, que dis-je les hurlements de douleur de Pascal.