Ce roman vous plonge dans une intrigue policière sur fond de romance entre deux femmes. Cléo, jeune peintre passionnée d’art, travaille dans la morgue d’un hôpital du sud du Bronx pour subvenir à ses besoins. Un soir, alors qu’elle vient de récupérer le corps d’un homme décédé suite à un suicide, elle se fait agresser. À son réveil, ce sont deux lieutenants de police qui lui annoncent que le cadavre a été enlevé.

Au cœur de New York, deux enquêtes visant à découvrir qui l’a volé et pour quelle raison vont s’entremêler : l’une, officielle, menée par la charismatique lieutenante Cooper et son coéquipier, James Davis, l’autre, officieuse, entreprise par le compagnon de la victime assisté de Cléo, qui s’est prise d’amitié pour lui.

Quels secrets se cachent derrière cette mystérieuse disparition ?
Telle est l’énigme que tenteront de résoudre nos héros, tiraillés entre amour et rivalité, au cours de cette histoire pleine de rebondissements dans laquelle humour et suspense ont la part belle.

Extrait

Cléo se leva finalement de son lit pour aller réchauffer la tasse de thé qu’elle s’était faite plus tôt mais qu’elle n’avait toujours pas bue. Elle en profita aussi pour se passer des vêtements plus confortables et se démaquiller. Elle ressentait la fatigue qui était en train de s’accumuler en elle mais n’arrivait pas à se décider à aller se coucher. Son esprit tournait à vivre allure et elle n’avait pas envie de le calmer de peur de retomber dans les cauchemars de la veille. Buvant tranquillement son thé dans un fauteuil au salon, elle s’était remise à effectuer différents mouvements pour pouvoir ouvrir cette boîte japonaise. Cela avait happé toute sa concentration et elle ne s’était en rien intéressée au temps qui pouvait passer. Un bruit vint alors la ramener à la réalité et son regard se dirigea directement vers sa porte d’entrée. Elle regarda son horloge : deux heures du matin. Qui pouvait bien traîner dans les couloirs à cette heure tardive ?

Elle déposa la boîte sur la table basse avant de se diriger vers la fenêtre de sa cuisine pour voir si la voiture de police y était encore. La bonne nouvelle c’est qu’elle était toujours à la même place… Mais elle entendit un nouveau bruit derrière sa porte d’entrée. Replaçant ses lunettes d’un geste peu assuré, elle s’approcha de sa porte d’un pas de velours et, dans un mouvement incontrôlé, l’ouvrit. Elle tomba alors nez à nez avec un homme, son casque de moto sur la tête, pointant une arme sur elle. Il lui tira dessus à deux reprises.