Plusieurs de mes ouvrages ont déjà fait l’objet de publication dont certains ont obtenu des récompenses :

– Lauréate du Concours de Nouvelles du Lecteur du Val, s’adressant à tous les pays francophones, pour : L’ANGE QUI AVAIT LES MAINS SALES
– Prix du Premier roman du Rotary International pour : DECHIRURE A MIDI remis par Mme Nicole BELLOUBET, 1er Adjointe au Maire, à la Salle des Illustres à la Mairie de Toulouse
– Nominée pour le Prix du Premier roman par la ville de Saint-Lys pour: DECHIRURE A MIDI
– Premier Accessit du Concours International des Arts et des Lettres de France à Strasbourg pour: EN EAU FORTE

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Ce livre est un projet original, car l’histoire authentique d’une vie extra-ordinaire, succession d’épreuves alternant avec immenses joies et bonheurs. Message d’espérance pour les démunis devant l’adversité. Plaidoyer pour les femmes contre la violence qui s’exerce à leur encontre, récit d’événements vécus croisant l’actualité d’aujourd’hui. Récit inclassable, écriture en prose poétique, procédés cinématographiques et théâtraux. Sorte d’épopée contemporaine à travers le monde dont on ressort enrichi et plus fort. Fascination pour la Beauté et les Arts.

Témoignage d’Espérance et d’amour de la vie face à la pulsion de mort.

Récits de voyage et évocation de pays sous un angle particulier offerts à ceux qui n’ont pas connu ces lieux à diverses époques. Tous les thèmes sont abordés, musique, éducation, écologie, enseignement, psychologie et psychanalyse avec exposé et analyse de 3 rêves pour fournir une méthode d’accès au lecteur. 734 pages à paraître en 2 tomes successifs.

Extrait

Je reçus un matin une invitation qui me surprit au plus haut point. Je connaissais à peine le maître de maison, et j’avais rencontré sa femme une fois sur la plage en bonne compagnie : elle m’avait ignorée royalement. Ils appartenaient tous les deux à la génération d’avant, nobles de haute lignée, et j’avais beau chercher, je ne voyais pas le motif de ce soudain intérêt. Mais j’étais trop paresseuse et confiante pour tordre mon esprit dans tous les sens et élucider cette énigme. Rétrospectivement, des années plus tard, j’ai compris que je n’avais aucun moyen de le savoir, aucune carte en mains, ne connaissant ni les tenants ni les aboutissants. A mille lieues d’imaginer le complot fomenté au centre duquel on m’avait installée, et de leur plan machiavélique. Je me rendis chez eux lors de ma seconde année d’expatriée, peu après les fêtes de Noël. Janvier commençait et j’ai dans la tête une photographie des circonstances, allant jusqu’à visualiser ma tenue. Comme toujours, simple et bon marché, un pantalon noir et un chemisier de coton rouge. Je n’étais pas motorisée. Or ils logeaient à quelques kilomètres sur les hauteurs. La nuit, le chemin peu éclairé décourageait de prendre à pied la voie le long de la falaise. On vint donc me chercher, ce qui impliquait l’obligation pour quelqu’un de me raccompagner au retour : j’étais de ce fait dépendante du bon vouloir de la personne, et n’aurais pas le choix de décider de X ou de Y.

On le devine, je ne me posai pas la question et me laissai conduire par l’époux jusqu’à leur résidence. C’était la nuit, l’hiver, le début de la saison un peu austère, et je suivis mon hôte sans pouvoir juger de l’extérieur. La villa surplombait la baie et dominait le site. De jour, le point de vue devait être superbe. Mais le jardin hibernait, et les senteurs qui d’ordinaire se disputaient la place se taisaient, réduites au silence jusqu’au signal du rouge-gorge.