Entretien avec Germaine Gonnet-Pellion – Je porte le nom de l’assassin de mon père
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Certaines personnes que je connaissais ont été surprises de découvrir mon passé et m’évitent.
D’autres que je ne connaissais pas du tout m’ont félicitée, trouvent que le roman est stupéfiant et m’encouragent à continuer d’écrire.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Quand une idée flirte avec ma petite cervelle, je la note sur un carnet qui ne me quitte jamais (comme Colombo). Au moment où je suis libérée de certaines contraintes, je développe une note de mon carnet sur une feuille volante que je range dans un classeur, puis je mets mes fiches dans l’ordre nécessaire avant de construire le texte, tout en le travaillant à nouveau. Tout ceci au crayon au crayon (à l’ancienne).
Quant aux rituels, seule la musique classique ou de relaxation m’accompagne.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
J’aimerais écrire plusieurs livres si le Créateur m’en donne le temps
- sur Félix, mon frère
- sur mon rôle d’aidante près d’un enfant handicapé psy depuis 35 ans.
- sur les conditions de travail d’il y a 30 à 60 ans, afin d’encourager les nouvelles générations à se battre.
- écrire des histoires burlesques également, nous avons tous besoin de rire, de rire de cette grosse farce qu’est notre existence. Ex. Imaginer que je suis la mère de mes parents.
Germaine Gonnet-Pellion, auteure de Je porte le nom de l’assassin de mon père, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.