AIMEZ-MOI
Coach et formatrice en prise de parole et intelligence émotionnelle, je vis au bord du lac Léman. « Aimez-moi », mon premier roman est la réponse écrite à l’impératif besoin de raconter une histoire d’ amour victorieux.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Un événement bouleversant pousse Gabrielle à visiter ses souvenirs pour comprendre ce qui lui arrive. En racontant les événements marquants qui ont participé à façonner le caractère de son personnage, l’auteure porte l’accent sur les chemins de vie mus par des croyances liées à l’éducation ou aux héritages intellectuels, spirituels et comportementaux. Christine Arbaye relate et constate une condition d’enfant, de fille et de femme en relation avec des masculins croisés. Entre intimisme et poésie, un hommage est rendu à celles qui aiment et soulève une question : Quelle est la bonne mesure d’amour ?
Participer à la création de ce livre c’est donner une voix de plus à l’espérance.
Extrait
Gabrielle est une enfant joyeuse aux yeux couleur noisette. Ses cheveux bouclés sont châtains. À quatre ans, Gabrielle n’a jamais été séparée de Paule. Nous sommes en septembre, c’est sa première rentrée scolaire. Accompagnée de sa grande sœur, elle se rend à pied à l’institution Jeanne d’Arc, école de jeunes filles dirigée par les sœurs, qui accueille les enfants de la maternelle à la troisième. L’endroit est proche de la maison familiale. Suzanne et la petite longent les jardins pavillonnaires du boulevard qui mène à l’établissement. La fillette aime tenir la main chaude de sa sœur. Il n’y a pas de différence entre elles. Elles font parties d’un même tout, la famille. L’air est doux. La saison estivale est terminée. La peau des enfants est encore brunie du soleil de Bretagne où elles ont passé l’été. Tous les étés se passent en Bretagne, Pâques, aussi. La Bretagne, c’est la liberté. Il y a l’eau salée, les bains qui n’en finissent pas, le vent, la peau qui brûle rongée par la mer et le soleil, les soirées froides sous les pulls qui piquent les peaux meurtries et les jeux de cartes à la lumière de la lampe à pétrole. L’odeur de l’iode est partout, tout le temps.
La maison des vacances est une maison de pêcheur, toute en hauteur, coincée entre d’autres maisons de pêcheurs, au-dessus d’un port. On y descend et on en remonte par un petit passage dallé de pavés en granit qui s’appelle la grimpette. Les jours de vague à l’âme, loin de là, Gabrielle rêve qu’elle court sur le chemin de pierre. Les gamines arrivent à l’école, deux bâtiments en meulière entourés de grandes cours et bordés d’une longue allée de platanes, le tout, ceinturé de hautes grilles. Il est huit heures trente du matin, Sœur Marie de la Croix, Mère Supérieure, sonne la cloche du haut de son perron, une autre sœur ferme le grand portail à clefs. La petite Gabrielle se rue jusqu’à la grille, crie, pleure, appelle « Maman » de toutes ses forces. Une grande personne attrape l’enfant pour la conduire vers une pièce où d’autres fillettes sont là, toutes installées à de petites tables sur de petites chaises face au mur où siège un gigantesque tableau noir.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.