Ce roman initiatique a l’ambitieux objectif de permettre au lecteur de s’ouvrir sur des concepts fondamentaux de développement personnel, à travers des dialogues simples et illustrés par des petites séquences de vie dans lesquelles chacun pourra se reconnaître.

Lorsqu’un jeune homme de 19 ans rend visite pour la première fois à un vieil oncle inconnu, il ignore totalement que cette entrevue sera la première d’une longue série où chaque dialogue lui ouvrira les yeux et le cœur sur une sagesse infinie. Le brouillard opaque d’une routine cafardeuse se lève alors, petit à petit, laissant apparaître un sommet magnifique, un paysage aux milles couleurs, celui d’un bonheur larvé qui ne demandait qu’à rayonner.
Venez vous nourrir des enseignements bienveillants d’Oncle Michel, tel un promeneur s’arrêtant au bord du chemin pour observer, çà et là, les somptueuses pétales d’une fleur rare et délicate.

Extrait

La déception amoureuse est l’une des épreuves les plus pénibles de la vie de chacun et surtout des jeunes gens comme toi, me dit-il d’un air grave. La perte d’un amour, quelle qu’en soit la raison, est toujours vécue comme une épreuve douloureuse et souvent comme un échec personnel. Ce sentiment d’échec vient essentiellement du fait que nous pensions pouvoir contrôler cet amour. Nous pensions pouvoir le posséder, comme on possèderait un objet de grande valeur, et, lorsque tout s’écroule, nous nous sentons responsable de cette perte.

Pourtant rien n’est moins vrai. L’amour qui lie deux personnes est un acte commun où chacun dédie ses sentiments à l’autre. Il est déjà bien difficile de comprendre et de maîtriser ses propres sentiments envers l’autre, alors comment prétendre pouvoir lire et maîtriser les sentiments de la personne aimée ? C’est impossible et il est important de comprendre que l’amour ne se contrôle pas. Il s’accepte, en toute simplicité, dans son état le plus primitif. Il se laisse exister et s’apprécier dans le partage. L’amour pur et véritable se vit. Il se déforme dès que nous essayons de le conceptualiser, de l’idéaliser ou de le contrôler et devient insaisissable, telle une fumée blanche que nous tenterions de capturer en la lovant dans le creux de nos mains.