Entretien avec Céline Chapuis – Là-haut, dans la vallée
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
C’est toujours un plaisir d’avoir des retours des lecteurs, de savoir qu’une fois le travail d’écriture achevé la vie du livre ne fait que commencer, grâce aux lecteurs justement. Pour l’instant, leurs avis sont toujours positifs mais je précise que je suis aussi ouverte aux critiques négatives, qui peuvent être constructives ! Certains se contentent d’un petit mot, juste pour dire qu’ils ont aimé, tandis que d’autres sont parfois un peu plus volubiles.
« Ça se lit vite, c’est rythmé, on va à l’essentiel, les personnages sont attachants, on s’y croirait sans y être allé. »
« Je ferme la dernière page de votre livre et je l’ai vraiment apprécié. C’est bien écrit et très agréable à lire. »
« Lu d’une traite, bien embarqué dans l’intrigue. Il y a un rythme cinématographique qui me fait dire que vous n’êtes pas loin d’un livre qui pourrait être adapté en scénario. Et puis, j’ai apprécié l’environnement du roman, la montagne (…) et la force du souvenir qui constitue aussi un aspect de votre roman. Bravo, je vous souhaite beaucoup d’autres livres. »
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Depuis des années, écrire fait partie de ma vie. Aujourd’hui seulement je réalise qu’il y a quelque chose de l’autre côté de mon écran : des gens qui me lisent. Mon rapport au travail d’écriture n’a pas changé, si ce n’est qu’aujourd’hui je pense parfois à ces lecteurs, au moment où j’écris. Mes mots ne tombent plus dans le vide, ils sont attrapés en plein vol par des lecteurs et c’est encore plus motivant !
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Je pars généralement d’une simple idée ou d’un fait divers et je construis mon petit monde, mes personnages, l’environnement, les lieux. J’ai toujours un plan en tête, que j’adapte au fur et à mesure de l’histoire. J’ai besoin d’être seule et au calme pour pouvoir pénétrer dans cette bulle qui me permet d’écrire.
Céline Chapuis, auteure de Là-haut, dans la vallée, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.