Entretien avec Jean-Philippe Marcovici – Grande Maîtresse
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Sur toile de fond maçonnique, l’ouvrage se situe en 2045 mais rappelle la société des années 2020 « en un peu pire » (M. Houellebecq) ; l’intolérance, la haine, la violence, les discriminations, le racisme déstabilisent les démocraties. L’à-propos du livre s’est trouvé renforcé par la guerre russo-ukrainienne.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
L’idée peut mûrir plusieurs années avant que mes livres me demandent un travail de documentation conséquent concomitamment au travail d’écriture. Je m’y consacre 3 ou 4 heures quotidiennes qui produisent 3 à 5 pages par semaine, et 18 mois au total pour terminer l’ouvrage.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Le roman d’un Juif né en Roumanie à la fin du 19e siècle, fuyant les pogroms et se réfugiant en France, Pays des droits de l’Homme. Il combat les Allemands en 1914, fait Verdun, est naturalisé français, se marie, devient un notable parisien des années 1920, 1930. Joueur invétéré, sa vie balance entre bonne et mauvaise fortune puisqu’en 1941, la police et la Gestapo le raflent pour l’exterminer à Auschwitz.
Jean-Philippe Marcovici, auteur de Grande Maîtresse, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.