Le Chef d’Orchestre : Tome 2 : Les Chroniques du Chant de l’Aurore
Les mondes que je vis égrènent toujours des musiques étranges, parfois ils sont proches du nôtre, parfois s’en éloignent considérablement. La vie est une aventure dont on ne connaît pas le lendemain. Ainsi tout est surprise.
Il fallait poursuivre l’histoire du (Le) Chef d’Orchestre coute que coute, pendre la plume est vous faire part de qui allait commencer à éclore. Rien n’a une fin, car tout mouvement en engendre un autre.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciement et vous recevrez le livre en avant-première !
Retrouvez le Tome 1 : Le chef d’orchestre : Les nocturnes Chant et la note impure
Description du Tome 2
Quand il reste des traces n’est-il pas bon de se méfier ?
Quand il demeure des secrets n’est-il pas opportun d’en tenir compte ?
Les choix à faire sont parfois lourds de conséquences, n’orientent-ils pas ce qui va advenir ?
Un second volume était nécessaire pour répondre à ces questions.
Si au moment d’une victoire le monde autour de nous paraît d’une beauté inimaginable, que nos poumons s’emplissent, se gonflent démesurément tandis qu’un sourire béat se fige sur notre face, il est bien évident qu’on en oublie tout danger.
D’une façon ou d’une autre il fallait bien que les nouvelles notes qui venaient de se poser donnent des fruits. Mais de quelle façon ?
Toucheraient-elles chacun d’une si étrange façon que seul un maitre marionnettiste aurait pu faire de même, ou conscientes du rythme des saisons en épouserait-elles les manières ? Grands et petits seraient-ils affectés ?
Extrait
Peu à peu il tenta de s’éloigner d’Irsulmine mais elle fit mine de ne pas comprendre et posa de plus en plus de questions auxquelles il ne répondit pas. C’était un peu comme si elle avait une mission à remplir, mais il n’en était pas certain. Pourtant ses traces dans l’air ne possédaient plus la même couleur, ni la même fragrance ; c’était un peu comme s’il avait à faire à une autre personne. La femme très présente dans son entourage se nommait Canatl, il était parvenu à l’apprendre de la bouche même de son amie qui avait tendance à trop parler. Il avait marqué un premier point.
Était-elle devenue une dangereuse adversaire, une espionne chargée de s’infiltrer dans leur quatuor ? Toujours est-il qu’elle l’amignonnait sans cesse, un véritable harcèlement. Un jour elle lui avait demandé de le suivre dans les bois alentours, hors les murs, mais son insistance et sa façon de lui dire qu’elle était enfin prête à s’accoupler ne le convainquirent pas, au contraire il prit peur, car odeurs et vibrations venaient de loin, d’un endroit inconnu. Il refusa avec élégance mais fermeté, prétextant un travail urgent au Palais. Il aurait tant désiré la fourrager, l’attendrir, la caresser, la posséder… mais cela parut ce jour là impossible, irresponsable et dangereux, pour lui-même, le quatuor et la principauté.
Il le savait d’autant plus que sa douce, il l’avait connue autre, avait partagé avec elle des moments de haute intensité érotique…
Mais aujourd’hui elle avait modifié ses regards et ses bras ressemblaient à des griffes prédatrices. Il continua donc à tenter de s’en éloigner et, à son grand soulagement, elle cessa peu à peu de lui courir après. Si cette aventure lui laissa une plaie, à son grand soulagement il ne rêva plus d’elle, et elle se referma d’elle-même. Sans scrupule il se mît à enquêter à son sujet, sans savoir que ses amis la surveillaient également.
Ysandaline s’imposa alors dans son esprit, mais elle demeurait pour lui un rêve inaccessible. Lorsqu’il la rencontrait il devenait si idiot qu’il en avait honte ! Deux êtres aussi différents qu’eux se retrouveraient-ils ?