Virgile n’a pas d’amis… Le thème c’est la solitude que je ne crois pas ennuyeuse, car pleine d’émotions. L’intrigue est simple, elle commence à Paris et finit à Paris. Virgile s’introduit dans l’univers complexe des comportements humains, il a le goût de pénétrer chez les autres, de regarder et de ne pas montrer et on peut s’en amuser.

Virgile entraîne les lecteurs dans des aventures rebondissantes et enthousiasmantes. Le style est limpide, les descriptions sont fines et les personnages ont une épaisseur qui les rend parfaitement cohérents. Descriptions… Sensations… Émotions… Virgile sait raconter des histoires. Il y a quelque chose…

Extrait

Dans « Pas fait pour ça », Virgile commence par faire une présentation rapide de son ami Armand, écrivain. Avec son métier Armand n’est pas très à l’aise… En se déplaçant un dimanche de printemps dans un transport en commun, il aperçoit un début de liberté. Un suicide dans le métro parisien fait fondre toutes ses illusions. Une lettre inappropriée, sans fondements partagés, à laquelle il n’est pas fait pour ça, le bouleverse. En déménageant à la campagne, il retrouve un espoir et revient à Paris. Il commence à écrire un conte de Noël. C’est enfin le bonheur qui s’avance. C’est un homme reconstruit.

Dans « Voyager sans bouger » Virgile nous présente son ami Alex, publicitaire. Alex arrive au bout de ses réflexions sur les différentes façons de s’adapter. S’adapter c’est survivre… c’est vivre avec les autres et construire un monde meilleur… Quel bonheur de s’adapter ! L’homme aujourd’hui baigné dans une technologie avancée est partagé entre le virtuel et sa nature profonde composée de chair et de sang.

Dans « Miroir sans tain », Virgile présente son ami Alex, coach en comportements, de même prénom, mais sans rapport avec le précédent. Alex hérite du patrimoine immobilier de tante Cathy, archéologue. Alex entreprend des visites, sachant que tante Cathy avait réalisé avant son décès d’importants travaux d’embellissement destinés à voir sans être vus.

Dans « confesses au merlan », Virgile présente son ami Max. Le père de Max se nomme Emilio Riquetti, il est italien. Emilio, dit le père Ruquier, ouvre un salon de coiffure pour hommes et pour dames à Paris avec sa sœur, rue Mouffetard. Son fils Max reprend l’affaire familiale avec sa femme Justine. Dans le quartier, les habitués au merlan de la Mouffe sont sous la coupe de sa grande habileté aux ciseaux, ce qui lui permet d’ouïr, comme le faisait son père, des confesses avouées par ces clients, auxquelles il participe.