Entretien avec Eric Le Badézet – Corba tête haute
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Beaucoup de soulagement… après des années d’efforts, d’interrogations, de doutes. « Corba, tête haute » est mon quatrième ouvrage ; j’ai donc oublié un peu ce qu’est « la première fois », ce que l’on ressent lorsque l’on tient dans ses mains son premier livre. Il ne faut pas se leurrer, l’aventure démarre en fait lorsque le livre est paru et qu’il s’agit de tout faire pour le promouvoir, le distribuer. Un livre en effet n’est rien s’il n’est pas lu !
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Je citerai les trois seuls avis recueillis pour le moment :
Celui, tout d’abord, très élogieux, de Fabrice C. guide-conférencier et directeur du musée de Montségur, en Ariège : « Avec une grande rigueur d’historien, le talent d’Éric LE BADÉZET a su rendre merveilleusement hommage aux hommes et femmes de cette terrible époque. »
« J’ai dévoré ce livre. Il est beaucoup trop court !! Bravo à l’auteur. » Karen Le T.
« Intéressante plongée dans ce qu’a pu être le siège du château et l’horreur de l’Inquisition. Merci à l’auteur. » Armel Le G.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Difficile de répondre à cette question. Je dirais cependant qu’il est bien plus difficile de trouver un éditeur que de rédiger un ouvrage. La vie d’un livre, que l’on souhaite la plus longue possible, dépend en tout cas de l’investissement de l’éditeur – une fois qu’on l’a trouvé ! – et de l’auteur.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
J’ai tenté de me mettre dans la peau de cette femme, Corba. Une femme de valeurs, de convictions, qui ne les a jamais reniées et qui s’est sacrifiée pour elles, de la manière la plus horrible qui soit. Comme précisé supra, je ne peux malheureusement dire comment cela a été perçu par les lecteurs car je n’ai recueilli que trois avis au moment où j’écris ces quelques lignes.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
J’ai commencé à écrire « Corba, tête haute » courant 2015. Écriture cependant interrompue en 2016 et 2017 puisque j’ai dû reprendre mes études. J’ai passé et obtenu une licence en décembre 2017. Par la suite, d’importantes sollicitations professionnelles, très chronophages, ne m’ont pas permis de me libérer complètement afin de continuer l’écriture sereinement. Ce n’est que fin 2018 que je m’y suis attelé. Le premier confinement a été une période décisive car c’est véritablement durant cette période que j’ai accéléré le mouvement. Quid de la méthode ? Je respecte la chronologie des évènements et je reste toujours soucieux de la vérité historique. « Corba, tête haute » est un roman historique, certains personnages sont sortis tout droit de mon imagination, quelques faits aussi, mais la quintessence du livre repose sur des faits authentiques. Et pour mener à bien cela, il faut de la passion, de l’amour de l’écriture, de la patience, de l’abnégation. De la foi, aussi …
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
J’envisage effectivement un cinquième ouvrage, j’en ai envie, réellement. L’écriture est une excellente thérapie. En ce qui concerne la deuxième question … je n’en ai aucune idée !
Eric Le Badézet, auteur de Corba tête haute disponible sur le site des Editions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.