Le Journal de Nina Bart
J’aime écrire. Jeune fille, je me sentais toujours moins bien que les autres. Un carnet tenait compagnie à mes premières confidences. Je prenais grand plaisir à alimenter une correspondance avec mes amies, mes amoureux parfois. Les cartes de vœux ponctuaient, rythmaient mon existence, préservaient les relations, des preuves d’amour et de reconnaissance, des mots offerts, destinés, adressés, mon calendrier intime, la douce et trépidante attente du facteur a succombé au S(aime)S. J’aimais déjà les beaux stylos et le papier à lettre(s), la plume et l’encre colorée, l’esthétique et le toucher de la papeterie, une élégance, une sophistication, le décor raffiné et sensuel de l’écriture.
Je n’étais pas une grande lectrice, à l’exception des ouvrages scolaires imposés et malgré la gigantesque bibliothèque qui trônait dans le salon familial, malgré les nombreuses histoires que m’ont lues mes parents. J’ai rencontré la littérature lorsque j’ai achevé l’écriture du Journal de Nina Bart.
J’ai dû me vider de mes mots (maux) pour faire de la place à ceux des autres. J’ai découvert ma sexualité à 38 ans, la littérature 4 ans plus tard. Deux révolutions, émancipations, solitudes heureuses. Les découvertes y sont intarissables, comme dans le sexe.
Je n’ai pas décidé consciemment d’écrire ce livre. L’écriture s’est imposée à moi pour m’extraire d’une histoire, ne pas m’y échouer, la sublimer. C’est au paroxysme de la passion que j’ai répondu à un appel à contribution sur le thème de l’Amour. Mon article a été accepté par la revue, publié. La suite s’est ordonnée dans une virtuosité déconcertante.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Le Journal de Nina Bart, c’est l’épopée existentielle d’une femme ordinaire, la quarantaine épanouie. Elle aime se perdre dans les sinuosités de la passion et de l’écriture. L’auteur donne accès à sa vie sentimentale et amoureuse dans une romance libératrice, emportée et libérée.
Un journal très intime où se succèdent de petites brèves psychiques, tantôt sensuelles, tantôt sexuelles et littéraires qui tissent les coulisses d’une intimité bouleversée par une relation iconoclaste et clandestine, érotique et complice, merveilleuse et douloureuse, qui met en scène les affres et le luxe de la rencontre amoureuse et du désir entretenu par l’écriture.
Nina Bart délie les évènements qu’elle tente de saisir dans son intériorité la plus secrète, ses pensées, ses ressentis, ses doutes, intuitions, fantasmes et autres angoisses, ses souffrances et ses jouissances, celles du texte et celles du sexe. Elle jongle avec les mots dans une délicatesse qui fait vibrer les psychés, vaciller les émotions et trembler les corps, mises en scène tantôt poétiques tantôt érotiques. Ses doigts valsent avec la ponctuation. Dans son journal, Nina Bart sculpte la passion.
« C’était la première fois qu’elle affichait ainsi son corps.
C’était la première fois que ses petits seins mi poire mi pomme s’autorisaient une sortie en public.
Il croqua immédiatement le fruit avec une douce sauvagerie comme pour lancer des hostilités réjouissantes.
[…]
L’écriture m’a quittée.
Soulagement et inquiétude ponctuaient ce retrait l’espérant provisoire et court, stimulant et salvateur. Il devait être bref pour ne pas laisser s’égarer les aptitudes pour entre-tenir la prédite mécanique.
[…]
Ma langue s’immisçait dans son nombril formant des cercles légers et voluptueux comme la brise attise un petit volcan en éruption.
[…]
La restriction de liberté n’était plus une opportunité d’entretenir le désir, il fallait désormais l’assouvir. Je n’aurais su me refuser une fois de plus.
J’ai alors furtivement décidé de m’évader.
L’élaboration du plan fut brève et efficace.
Nous nous sommes retrouvés, plus de trois ans après, sur nos premiers pas, dans la chambre de nos premiers émois.
Son désir affiché, assumé, tendre et ardent, m’autorisait.
Je m’abandonnais. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.