Entretien avec Anaëlle B. – Coloc
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Le sentiment que j’ai eu quand mon livre est paru, déjà, j’ai eu assez de mal à réaliser parce que ce n’est pas tous les jours qu’on sort un livre, et j’en ai toujours rêvé, mais pour moi, c’était quelque chose d’inaccessible, maintenant je m’en rends un peu plus compte et je suis plutôt fière, et très heureuse.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les premiers avis sur mon livre venaient essentiellement de ma famille et mes lecteurs Wattpad (plateforme sociale d’histoires), ils m’ont dit qu’ils avaient bien aimé, que ce fut une belle histoire et qu’elle était facile à lire. Ma grand-mère a dit que c’était une belle histoire, mais je pouvais faire encore mieux, je sais que je peux mieux faire, car déjà ce livre, je l’ai écrit en 2015, j’avais donc 12 ans, aujourd’hui j’en ai 17, mais c’est le style d’écriture que je prends le plus de plaisir d’écrire.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Je retiens des choses de cette expérience d’édition, déjà que c’est du boulot, au niveau de la promo, de la communication envers l’équipe de l’édition (Maïa) qui fait un super travail, et j’ai appris des choses dans le monde de l’écriture, de l’édition, de la promo, de la presse… C’est vraiment un autre monde et j’adore !
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Mon livre, en vérité, je ne le trouve pas forcément original par rapport à l’histoire, mais son but était de faire rêver, car c’est un peu l’histoire dont toutes les jeunes filles rêvent. De plus, je voulais un livre facile à lire, sans prise de tête où le lecteur n’aurait pas besoin de trop réfléchir et pour passer un bon moment, un moment chill comme on dit aujourd’hui, et vu que j’avais 12 ans, je savais exactement comment l’écrire pour qu’il soit simple à lire.
Ces effets-là ont été perçus, car les retours disent souvent que le livre est simple à lire et que c’est une magnifique histoire ( «Viens de lire ton livre, il est magnifique ! Félicitations, ma grande»).
Donc que demander de plus ?
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Alors comme je l’ai déjà dit, je l’ai écrit quand j’avais 12 ans, c’est le premier livre que j’ai vraiment terminé, je l’ai écrit en deux mois à peu près, je ne me prenais pas la tête, j’écrivais quand je le voulais, quand j’écrivais, je pouvais être absorbée par mon histoire et écrire 20 pages le même jour puis plus rien pendant 2 semaines, je n’avais pas forcement de techniques, j’ai toujours eu énormément d’imagination, c’est un trait de caractère des dyslexiques, même si la dyslexie me handicape au niveau des études et également sur les fautes d’orthographe dans mes histoires, je profite à font de ce point positif qu’elle m’apporte, cette immense imagination.
J’imaginais l’histoire dans ma tête comme un film, et je l’écrivais. Aujourd’hui, je fais encore ça, et les séries et surtout dramas coréens (séries coréennes) m’inspire beaucoup.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Évidemment, j’espère faire paraître d’autres livres, depuis j’ai écrit plus de 11 livres que je garde précieusement sur une clé USB. Mais à l’heure d’aujourd’hui, je me concentre plus particulièrement déjà sur mon livre COLOC et quand je peux sur deux histoires, une histoire dans le même style que COLOC mettant toujours en avant deux adolescents, mais avec une histoire plus profonde, plus creusée avec plus de suspense et un peu dans le style dramatique, mais sans être non plus très très triste, et une histoire complètement différente dans un univers post apocalyptique, mais toujours avec 2 ados mis en avant.
Anaëlle B., auteure de Coloc, disponible sur le site des Editions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.