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Frédéric Coppel, 36 ans, originaire du Gard. Titulaire d’un master en Histoire des religions, j’ai toujours eu un intérêt pour l’écriture et les sciences sociales. Le récit que je vous propose de découvrir, fruit d’années de réflexion, est l’union de ces deux passions. La littérature est bien plus qu’un métier, une thérapie, un prétexte, elle est art et liberté.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Je vous présente ce roman, retraçant sur un ton sombre mais jamais cynique, parsemé de touches humoristiques, les montagnes russes émotionnelles qu’emprunte Fred, jeune étudiant, pour qui la vie n’est qu’une vaste comédie sans saveur. Un accident de la route va remettre en cause ses certitudes et ce destin indolent vers lequel il se rendait sans résistance. Entre ses amours passées, ses rancœurs présentes et ses perspectives d’avenir floues, le chemin vers une possible rédemption passera par des directions inattendues.
J’ai cherché à plonger le lecteur dans un univers fantasmagorique, traversé de questionnements philosophiques autour d’une narration où les frontières entre le temps et l’espace se mêlent et se défilent selon les errances du protagoniste.
« Il se vautre de tout son long dans un couloir recouvert du sol au plafond de moquette sans motif rouge sang, vaguement balayé par le flot de lanternes errantes. Il y pleut un parfum de renoncement, Fred n’en perçoit ni le sens ni la couleur. À son extrémité, un second rideau termine l’ensemble ; un feu affamé anime l’étoffe, renfermant faits passés et possibles, pôles opposés d’une même dimension. La perspective se pique, le couloir esquisse des droites à la fois convergentes et divergentes, la ligne de fuite se défile, les angles ondulent, l’harmonie est rompue. La hauteur à l’instar de la largeur se resserre, se retire si bien qu’il faille s’agenouiller pour en sortir. Au bout du cheminement, sur une chaise bancale, une veste en queue-de-pie abandonnée ne porte pas de nom. Lui est-elle adressée ? Il s’en empare, qu’importe qu’on le lui reproche après tout c’est son corridor. Le bruit sourd se rapproche. Sans écart, il traverse le second rideau écarlate pour atteindre la salle d’un petit théâtre à l’italienne de couleur identique. Des flambeaux falots manifestent leur infortune ; ce fameux son qui ne cesse de l’importuner se tait. Mais comme rien ne se perd, il prend à présent des atours de fable moraliste. Sur scène scintille un piano à queue noir, un Steinway & Sons B-211, pièce prestigieuse vénérée, révérée et respectée par tout interprète, accompagné d’un microphone quelconque de piètre qualité. Célia patiente au centre de l’espace, resplendissante de mille feux ; un spot la met en pleine lumière sans pour autant la présenter sous son meilleur profil. Pas la peine. Elle est vêtue de cette robe blanche entrevue lors de leur tête-à-tête involontaire au Trivium. Salle comble ce soir ; le public a pris place parmi la pénombre. Fred revêt la veste délaissée, se dirige vers la scène qui le sollicite. Les spectateurs accompagnent chacun de ses pas d’applaudissements chaleureux ; Fred emporte au passage quelques cris hystériques. Il grimpe lestement sur l’estrade vermoulue en mode rock star du pauvre, passant pour ce qu’il n’est pas. Il prend place au piano, souligné par un second spot aussi puissant qu’impoli. Pour quelqu’un qui souhaite rester dans l’ombre, le voilà servi. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.