Bouddhisme – Christianisme
Deux anthropologies contrastées
Je suis une atypique qui a choisi de faire dans la vie ce qu’elle aimait, à ses risques et périls, et je suis une chrétienne qui n’en a pas honte. J’ai écrit plusieurs livres d’anthropologie, d’histoire ancienne du christianisme, et même un roman policier. Récemment j’ai exhumé l’histoire d’une chrétienté effacée du Caucase au VIIIe siècle, pour sauver la mémoire chrétienne de cette partie du monde, mémoire confisquée actuellement par l’Azerbaïdjan. J’ai écrit ce livre d’anthropologie comparée pour mieux donner à comprendre la question religieuse et en particulier ce qui en est le fondement : c’est quoi l’homme et comment « faire de l’homme ».
Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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Le savoir commun (et l’ignorance commune) voient de grandes similitudes entre le bouddhisme et le christianisme. C’est ignorer l’un et se méprendre sur l’autre. Pour comprendre la nature véritable de la spiritualité bouddhiste, il ne faut pas seulement le regarder à l’aune de lui-même ou plus exactement de ce qui nous vient en Europe. Il faut examiner ce qu’il est en établissant un parallèle entre les anthropologies respectives du christianisme et du bouddhisme, en les reliant au religieux de chacun d’eux et tout ce qui les précède : la révélation mosaïque pour le christianisme, l’hindouisme pour le bouddhisme. À partir de quelques grands schèmes organisateurs de l’anthropologie de l’une et de l’autre religion, ce livre a pour objectif d’éclairer ce que chacune de ces deux religions dit de l’homme, et les conséquences pratiques qui en découlent.Il s’adresse à un public un peu averti et demande un peu de concentration mais il est accessible au plus grand nombre.
J’ai écrit ce livre dans le prolongement de la « somme » que j’ai publiée il y a un an, Bouddhisme, chronique d’une illusion, dans lequel j’examine trois siècles d’orientalisme savant qui ont fondé bien des angles morts et quelques fraudes. Il fait connaître l’approche du bibliste Jean-François Froger, qui ouvre de nouvelles perspectives en anthropologie, et en anthropologie religieuse.
Dès son émergence, le bouddhisme a intégré l’idée de pouvoirs psychiques extraordinaires dont toute la tradition hindouiste en est imprégnée. De là provient le développement en son sein de pratiques diverses qui font du corps non pas un « lieu saint » mais un lieu où l’on peut inviter des divinités ambiguës entre lesquelles le bouddhisme n’opère pas
la distinction claire que nous connaissons : anges et démons. Il ne connaît que des démons « apprivoisés » dont il entend bien tirer un surcroît de pouvoirs surnaturels. L’orientalisme institutionnel, européen, ne s’est guère intéressé à ces pratiques magiques et il s’est laissé obnubiler par la personne du Sakyamuni et l’expérience fondatrice qui en a fait l’Éveillé.
Toute la construction savante européenne du bouddhisme découle ainsi d’un aveuglement lié aux schèmes à partir desquels le fait religieux asiatique a été appréhendé et au rejet du fondateur Eugène Burnouf, de tenir pour faisant partie du bouddhisme les rituels extravagants qu’il jugeait révoltants et qui « humiliait la raison ». Ce n’est que depuis une vingtaine d’années que l’ethnologie de l’hindouisme s’oriente vers l’étude de ces rituels, vers leur description et leur analyse, et qu’il a intégré les rituels bouddhistes dans cet immense champ d’études.
Il n’est pas vrai que le bouddhisme soit une religion universelle. En réalité, il s’agit d’un ensemble disparate de cultes magiques et de pratiques de sorcellerie qui peuvent se présenter sous trois sortes de méthodes : la récitation de formules magiques ; l’accomplissement de gestes et de danses rituelles ; l’identification avec des divinités par le truchement d’une forme spéciale de méditation. C’est un lieu commun de la magie que cette identification — allant jusqu’à la possession — permet de participer de leurs pouvoirs magiques.
Le dernier degré de l’identification est celui où l’on « devient » la divinité : le sujet est identifié avec l’objet, l’adoration, l’adorateur et l’adoré ne sont plus distincts. C’est un état mental particulier dénommé Yoga (concentration ou transe) : la raison y est abolie et le corps est disponible pour l’invasion de la divinité.
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