Chroniques d’une ambulancière en Margeride
de Camille Fabre
Jacqueline Échaubard, jeune clermontoise, vivait à Saugues en Haute-Loire avec son fils Jérôme qu’elle élevait seule, dans l’année 2015. Elle était ambulancière dans le pays de ses origines. Elle a découvert au gré des transports de malades qu’elle effectuait le profond attachement des familles agricoles à leur terre, à la préservation du patrimoine familial. Ce sentiment était d’autant plus ancré que la précarité s’instaurait lié notamment à la disparition du père. C’était à la mère de prendre les dispositions pour que ce patrimoine perdure et demeure au sein de la famille, quitte à devenir maltraitante avec ses enfants et en particulier envers le fils sur lequel reposait l’avenir de ce patrimoine, la prise en charge des parents vieillissants et la mère devenue veuve.
Les situations des patients transportés par Jacqueline ont trouvé une résonance avec sa propre famille et sa propre histoire. Arrivera-t-elle à construire une vie harmonieuse avec son fils et son nouveau compagnon, Sébastien Barbier ?
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus. Merci à tous pour votre soutien dans la réalisation de ce beau projet !
Ce roman se situe dans l’après-guerre, Jean étant né en 1950, période dite du baby-boom, de la transformation de l’agriculture et des sociétés rurales. L’évolution de mon milieu d’origine m’intéresse grandement, je l’ai observé à partir de trois angles différents à plusieurs reprises.
D’abord, c’est en tant que vendeuse de contrats d’assurance-vie au sein du GAN (Groupe d’assurances public à l’époque) : j’ai sillonné, dans tous les sens, les villages du pays de Saugues. J’ai alors communiqué mes observations à des amis travaillant à l’INRA (devenu depuis INRAE) qui m’ont mise en relation avec Catherine Laurent, chercheuse, responsable, au sein de l’unité « Système Agraire et Développement » (SAD), basée à proximité de Versailles, de l’action programmée intitulée « Les nouvelles formes de l’activité agricole ». Je la remercie vivement de m’avoir donné l’opportunité de participer à ce travail. La Haute-Loire a été mon terrain d’étude. Enfin, c’est en tant qu’ambulancière pendant une quinzaine d’années que j’ai poursuivi ces observations. Á partir de l’ensemble de ces éléments, j’ai construit une fiction.
Avis d’un lecteur
Votre roman offre un regard poignant sur la précarité et les défis socio-économiques en milieu rural, révélant la misère cachée derrière les façades de la vie agricole. Vous capturez avec authenticité l’évolution des traditions agricoles et le poids des attentes familiales sur les épaules de la jeunesse contrainte à reprendre des exploitations non désirées. Votre histoire personnelle s’entrelace avec celles de vos patients, offrant une résonance émotionnelle qui souligne l’importance de surmonter les épreuves pour trouver l’équilibre familial et personnel.
Extrait
Jacqueline, quant à elle, découvrit en Sébastien quelqu’un rempli d’amertume et de colère contre sa mère et sa fratrie. Elle comprit que son départ de l’entreprise n’était pas un choix mais une obligation dictée par sa famille. Cela lui fit mal car elle eut l’impression que l’avenir de Sébastien allait ressembler à celui des hommes qu’elle transportait. Quelque chose dans cette situation la révoltait : comment un homme comme Sébastien, jeune, beau gosse, ayant un métier qu’il avait choisi, des responsabilités dans cette entreprise pouvait céder aux injonctions de sa famille ? Elle ressentait cette situation comme particulièrement injuste : il devait bien y avoir d’autres solutions acceptables pour Sébastien, Jocelyne et le reste de sa fratrie ? Elle écouta mais ne dit rien… Elle voulait avoir d’autres avis avant de se faire une idée… Celui de Jocelyne mais aussi celui de Roger qui connaissait tout dans ce pays.
Si Jacqueline avait conduit à l’aller, ce fut Sébastien qui conduisit au retour. Elle resta donc dans la cellule arrière auprès de Jocelyne. Elle s’étonna que son fils soit venu avec l’ambulance. Elle pensait qu’il serait venu avec sa voiture. Jacqueline lui fit remarquer qu’elle ne pouvait pas voyager assise et qu’il était toujours habilité à conduire, c’était aussi simple et elle rajouta :
̶ Les ambulances lui manquent un peu, peut-être.
Cette réflexion fit réagir Jocelyne de façon inattendue et agressive et lui répondit :
̶ Il faudra bien qu’il s’y fasse, il a maintenant que son père est mort, la ferme à gérer.
Elle se rendit compte que cela n’allait pas être simple. Pourtant, elle demanda :
̶ Ça lui plait d’être agriculteur ? Il a une formation agricole ?
̶ Non, pas que je sache, mais dans la vie, il y a des tas de choses que l’on doit faire sans y être préparé et que l’on n’aime pas. Il est le seul garçon de la famille, c’est son rôle de remplacer le père sur l’exploitation agricole et de prendre soin de moi.
̶ Et, qu’en pensent vos filles ? demanda Jacqueline.
̶ Elles sont d’accord avec moi, ce n’est pas la place d’une de mes filles. Puis, elles ont leur travail et leur famille.
Contreparties
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- Une rencontre avec l'auteure
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Les étapes de création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *(selon accord)