Les Nénuphars Artificiels – Volume 1

de Thomas Corcessin

J’ai 29 ans et c’est jusqu’ici par le théâtre et le cinéma que s’expriment les œuvres collectives auxquelles j’ai eu la chance de participer. Toutefois, j’aime à penser que l’écriture fait partie de ma vie depuis le tout début. Lors de la rédaction de ce premier roman, j’en suis venu à la conclusion naturelle que mon travail d’acteur et celui d’auteur se répondent, dialoguent et m’animent tous deux du même désir profond – celui de créer, créer encore, créer toujours !

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus. Merci  à tous pour votre soutien dans la réalisation de ce beau projet !

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Les Nénuphars Artificiels – Volume 1 est un récit de science-fiction qui prend vie sous la forme de cinq nouvelles : « Joy » – « Ozymandias » – « La Frontière » – « 2142 » et « La Colonie. » Une mosaïque d’architecture entremêlée tissant peu à peu une grande fresque, une épopée entre l’espace et le temps.

Ce roman nous plonge au cœur d’un futur (pas si lointain) dans lequel l’humanité parvient à créer des êtres artificiels. Bien que les enjeux politiques et sociétaux aient une place essentielle dans l’œuvre, vous découvrirez que c’est sous un aspect bien plus intime que s’est motivée l’ écriture. La galerie de personnages est confrontée à l’Histoire avec un grand « H », à ses dépends.

Extrait

« Mako, va jouer dehors ! »

Grillée ! A la seconde, je courais sans savoir pourquoi jusqu’à l’arbre au fond du jardin. Je touchais et enserrais le gros tronc boisé qui suait lui aussi, le pauvre ! La faute à cette chaleur infernale. La balançoire accueillit mon séant et je chantais une mélodie dont je ne parvenais pas à me sortir l’air de la tête. Je me souviens que mon père disait que j’avais une jolie voix. Las des petits vertiges, je partis en quête de me cacher quelque part mais à l’instant où je cessais le balancier et que mes pieds touchèrent le sol, une alarme, lointaine, parvint jusqu’à mes oreilles intriguées. J’avais une vue sur la route depuis un angle ouvert près de l’arbre, et je remarquais sans peine l’agitation parcourir les maisons voisines, ainsi que la petite allée centrale sur laquelle donnait directement notre maison.

L’alarme continuait, constante, elle semblait annoncer un évènement inattendu nous invitant à rester chez nous. Pour autant, nos voisins s’amassaient étrangement dans l’allée sans tenir compte des avertissements. Ils parlaient forts et avec une vitesse qui me faisait perdre le sens de leurs discours, mais je percevais leur inquiétude couplée à la volonté d’un départ imminent. Cette anormale agitation atteignit son paroxysme lorsqu’une camionnette passa à toute vitesse dans la petite rue, manquant de renverser un homme âgé. Le quartier tout entier, ému par des troubles qui ne lui ressemblait pas se bouchaient les oreilles, psalmodiaient devant chez eux, cherchaient une explication le nez en l’air dans un tumulte loin du calme quotidien. Alors, l’alarme qui sévissait depuis plusieurs minutes et qui m’était devenue familière cessa brusquement et un silence étrange s’installa sur tout le quartier.

Je ne sais comment exprimer l’impact singulier de cette vision : celle du silence gouvernant des figures familières que je croisais chaque jour en passant ou en revenant de l’école, qui saluaient mes parents et me gratifiaient pour certains de l’une ou l’autre gentillesse. En un silence, ce temps fut révolu. Il ne faisait plus bon vivre et malgré mon âge précoce, je percevais distinctement que quelque chose n’allait pas. Ce silence était, bien au-delà de tout ce que j’avais connu, il était proprement terrifiant.

Ce fut à cet instant que le ciel se fissura en deux. Je le vis changer de couleur avant de sentir sa force tout entière frapper contre la Terre. Les tambours des enfers venaient de s’échapper des entrailles des cieux et hurlaient leur éveil à la face des pauvres mortels. De la même manière que la glace est si froide qu’elle brûle les mains, cette sourde détonation eut pour effet de me tétaniser. Je devais m’être accroupie, la tête entre les mains, fermant les yeux, le cœur vibrant de peur, à hurler de mes pauvres petits poumons.

  • Les étapes de création

    L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *(selon accord)