L’avion, ce mystérieux tueur de célébrités
de Jean-Claude Rolinat
Comme beaucoup de monde, je prends l’avion pour voyager à l’étranger. Et puis, j’ai toujours été passionné par l’aviation, depuis mon plus jeune âge. J’avais sept ans lors de mon baptême de l’air. C’est ce qui a peut-être motivé mon fils à devenir pilote…
Comme dans tout moyen de déplacement, même la marche à pied, il y a toujours un risque tragique. La différence est que l’accident d’avion est très spectaculaire, hors normes, comme de catastrophiques déraillements de trains, d’ailleurs. Et lorsqu’une personnalité est concernée, ça devient un fait d’actualité majeur.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus. Merci à tous pour votre soutien dans la réalisation de ce beau projet !
Interview
Q- Ce qui est curieux et passionnant dans votre livre, c’est que vous considérez l’avion comme un instrument de mort par procuration, je me trompe ?
JCR -Pas du tout…Dans nombre de crashs aériens – ici j’en recense 55, et c’est non exhaustif – au-delà de la faute à « pas de chance » il y a parfois la mise en œuvre d’un véritable attentat, un attentat destiné à tuer, comme avec la mort par exemple du général Wladyslaw Sikorski, du Cubain Camilo Cienfuegos, qui faisait de l’ombre à Fidel Castro, du président Rwandais Juvénal Habyarimana, ou de Dag Hammarskjold, secrétaire-général de l’ONU, tombé à la frontière du Congo ex-belge et de la défunte Rhodésie du Nord. Ces gens-là, dans des contextes différents, « gênaient ». Et puis, pour les promoteurs de ces crimes, tant pis s’il y a des dommages collatéraux, seule compte l’élimination d’un rival ou d’un ennemi, c’est l’objectif principal.
Q – Vous avez d’autres décès suspects évoqués dans votre ouvrage ?
JCR – Bien sûr, celui de M. de Margerie, à Moscou, président de Total, d’ Evgueni Prigojine, chef de la milice Wagner, qui s’est « évaporé » dans le ciel de Russie, ou encore la mort de Michel Baroin en 1987, au Cameroun. Mais je pourrais citer encore bien d’autres noms, extraits de mon ouvrage ; le général bolivien Barrientos, le président pakistanais Zia-Ul-Haq, le préfet Chiappe, le Panaméen Omar Torrijos, l’Italien Enrico Mattei, les Français Leclerc et Ailleret…
Extrait
Le général Leclerc, inspecteur-général des armées, était en tournée d’inspection en AFN. Leclerc de Hauteclocque, Philippe – 22 novembre 1902 – 28 novembre 1947
(…) Vingt- huit novembre 1947, que s’était-il passé outre-Méditerranée ? Ce même jour, au cours d’une tournée d’inspection menée en Algérie, son avion, un bimoteur de fabrication américaine B-25 « Mitchell » (1) fut pris dans une violente tempête de sable, l’obligeant à voler en rase-mottes. Le pilote avait certainement pris cette décision pour trouver au sol des repères géographiques lui permettant ainsi de rejoindre au plus vite un terrain de secours. C’est à trente-quatre kilomètres au nord de Colomb-Bechar, entre les gares de Menahaba et de Meingroub, sur la ligne ferroviaire projetée Méditerranée-Niger, que l’avion percuta un remblai du ballast et prit feu. L’incendie carbonisait les douze passagers et hommes d’équipage, dont neuf officiers de l’état-major de l’inspecteur général, qui avaient pris place à bord du B-25 quelques heures plus tôt. Un treizième cadavre fut retrouvé dans la carcasse de l’appareil. Cette découverte allait alimenter la rumeur et donner crédit à la thèse du complot.
Le célèbre Conrad Killian, géologue né en Ardèche en 1898, et mort à Grenoble en 1950 dans des conditions assez mystérieuses – pendu à l’espagnolette de sa fenêtre – avait sillonné le Sahara et soutenu la thèse face à l’incrédulité générale, que cet immense désert recélait d’importantes ressources de pétrole et de gaz. Après la Seconde Guerre mondiale, il avait bien essayé, en vain, d’intéresser des personnalités politiques ou militaires de premier plan à ses découvertes. Seul le général Leclerc avait semblé être sensible à son dossier et notamment à une carte d’hypothétiques, à l’époque, gisements pétrolifères.
Or, ce fameux Conrad Killian qui se disait persécuté par des agents d’une puissance étrangère, en l’occurrence le Royaume-Uni, fut le premier à lancer l’idée que l’Angleterre aurait fait assassiner Leclerc à cause de la guerre secrète du pétrole qui couvait dans le Fezzan (2) entre Britanniques et Français.
Aucune preuve, malgré la mystérieuse présence d’un treizième homme dans l’épave du B-25, ne permit toutefois d’étayer cette thèse, pas plus que celle d’un complot orchestré par le général De Gaulle, jaloux de la popularité de son cadet. A contrario, des spécialistes ont tenté de démontrer que ce B-25, qui avait subi des modifications par l’ajout d’une couchette en queue de l’appareil, a été déséquilibré suite à ces travaux. Cette catastrophe aérienne, singulièrement rehaussée par la disparition d’un illustre personnage de l’Histoire française, gardera, comme beaucoup d’autres crashs similaires, son aura de mystère et ses zones d’ombres.
(1) 9816 ( !) bombardiers de ce type furent livrés pour « l’Us Air Force » pendant la Seconde Guerre mondiale, et il continuera de voler bien après sous de nombreuses cocardes de pays du Tiers-monde. Il effectua un célèbre raid contre le Japon à partir du porte-avions « Hornet ».
(2) En Libye, la France occupait le désert du Fezzan, et le Royaume-Uni les provinces de Tripolitaine et de Cyrénaïque. La fusion des trois entités donna naissance en 1951 au royaume fédéral de Libye.
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Les étapes de création
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