Délivre-nous du mal
De Pascal CARAUSSE
Titulaire d’une maîtrise d’Histoire et passionné par la discipline et la littérature, des auteurs du XIXème siècle en particulier, Pascal Carausse a commencé à écrire et publié son premier roman en 2000.Frappé d’une hémiplégie en 1996 du fait d’un AVC, Il a tout de même aujourd’hui réussi à en faire éditer 11, dont trois avec sa coautrice Aline Raelisoa. Il présente maintenant son douzième ouvrage, historique une fois de plus.
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La croisade contre les Abligeois, improprement appelés cathares, est assez méconnue, et pourtant la seule lancée en France, et plus largement en occident chrétien. Cela suffit à la rendre suffisamment intéressante pour mériter un roman. Ce n’est d’ailleurs pas le premier, puisqu’il existe aussi « Montségur », le Lévy Mirepoix sur le même thème.
An 1208. Eudes, Seigneur de Tournefeuille près de Toulouse se trouve si dépité de la stérilité de son épouse qu’il en attribue directement la faute à Dieu lui-même. Il se trouve dons sans scrupules vers le satanisme. Toutefois, il va devoir subir la croisade lancée par Simon de Montfort contre les Albigeois. Il ne se sent que très peu concerné puisqu’il s’agit selon lui d’une querelle entre chrétiens du cercle desquels il s’est sciemment exclu. Comment traversera-t-il cette période troublée ?
Extrait du Livre
– Non hélas, et je ne prendrai à priori point parti. Pas plus que mon entourage proche, d’ailleurs.
– Et on peut savoir pourquoi ?
– Parce que nous sommes sortis du cercle si vaste de la communauté des chrétiens.
– Vous avez été excommuniés ? Mais pourquoi ? Et par qui ?
– Tu n’y es pas. Je n’ai point dit que nous en avions été chassés, mais que nous nous en étions exclus volontairement. C’est définitif et sans appel.
– C’est drôlement grave ce que tu me dis là !
– Crois-tu ? Tu n’imagines même pas ! D’autant que ce sont les événements qui nous y ont poussé et que c’est sans la moindre hésitation ni le moindre regret que nous sommes devenus SATANISTES.
– Quoi ?
– Tu as très bien compris ! Il faudra bien sûr que je t’en parle plus amplement mais c’est bien là la réalité. Et ne me regarde pas avec ces grands yeux, c’est moins grave que de contracter la lèpre ou la peste, tu sais…
– Quand même…D’accord, mais…Mais pourquoi ?
Eudes expliqua qu’il n’y avait aucun espoir à placer en Dieu, qu’il était bien trop vicelard, ni rien à en attendre à part des embêtements pour être poli…Et de taille en général, ces ennuis. Il craignait fort qu’il ne les fasse marcher sur une route qui ne menait nulle part. Et également qu’il fasse tout son possible pour anéantir définitivement n’importe quelle velléité d’espérance chez ses créatures, et même parmi ses adorateurs les plus fervents. Fureurs, tourments souffrances et injustices étaient tout ce qu’ils avaient à espérer de leur créateur. En plus de ces petites choses gentilles qui faisaient leur quotidien, et qu’ils subissaient sans les attendre. Il en citait quelques unes en vrac, et pas la peine d’avoir la foi pour y croire, elles appartenaient à la vie courante. Devaient-ils donc remercier Dieu de leur amener la carnade, la maladie, l’iniquité, l’inhumanité, la torture, la colère, la haine, le meurtre, le mal, la cruauté, l’infidélité, l’infamie, la puanteur, la pourriture et la corruption ? Et la liste était bien loin d’être exhaustive, ce serait trop biau ! Ce serait à mettre sur le compte d’une mauvaise utilisation de leur libre arbitre ? Etait-ce donc lui qui les poussait à générer les épidémies, les répandre frénétiquement dans le seul but avoué de faire trépasser le commun des mortels dans d’atroces souffrances, et si possible dans un nombre des plus considérables ? En se traînant lamentablement comme une âme en peine sans autre espoir qu’un décès tardif et enfin libérateur ? Etait-ce lui qui poussait le cheval à vous asséner un coup de sabot sur la tempe qui vous laisserait raide trépassé ? Etait-ce lui encore qui dispensait la tempête qui allait s’abattre sur le bateau du pauvre pêcheur le faisant irrémédiablement sombrer corps et biens ? Etait-ce lui enfin qui allait faire un croc en jambe à l’échelle de celui qui cueillait les produits d’un arbre fruitier, condamnant ce dernier à la mort subite ou la paralysie totale et définitive, et ce à vie ?
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