Fort de mes observations géopolitiques sur le terrain, (ex-directeur d’un laboratoire de géopolitique à l’Ile de La Réunion, puis « democratisation officer-médiateur » au Kosovo), je raconte une histoire qui emmène le lecteur dans les profondeurs de son cœur, lui montrant la voie pour faire face aux contraintes imposées par le pouvoir mondial actuel.
Joseph Le Créach, chercheur réputé en géopolitique, vit sur l’Ile de Groix en Bretagne au moment où éclate la « pandémie » de Covid-19.
Intrigué par une association suisse intitulée « Les Messagers de l’Aube Céleste », il s’inscrit à un atelier et se rend à Neuchâtel. À l’issue de cette rencontre, il part pour le Kenya, berceau de l’humanité mais aussi pays test du Nouvel Ordre Mondial, en quête de trois messages clés pour la survie de l’humanité.

… lorsque tu feras face sans crainte à une situation qui te paraît menaçante, tu t’apercevras qu’elle n’existe plus… Il s’enfonça la tête dans l’herbe et retint son souffle. Puis, il entendit un son. Au bout de quelques secondes, il réalisa que c’était un véhicule qui s’approchait. Bientôt, le moteur devint assourdissant, et il y eut des voix, des cris et des hurlements. Il était de plus en plus tétanisé.
L’adrénaline l’avait noyé dans la confusion la plus extrême. Que faire ?
“Que se passe-t-il ? demanda-t-il à son ami maasaï.
−Je t’expliquerai plus tard. Oublie ta peur, respire calmement par le ventre, et visualise le cordon ombilical qui te relie au Ciel et nourrit les battements de ton cœur !
−C’est tout ?”
Osupat lui chuchota de ne plus parler. Il était demeuré serein. Et Joseph puisa un grand réconfort dans sa présence. Il admirait de plus en plus sa manière calme et déterminée d’affronter la vie ; elle correspondait bien à son incroyable sagesse et à son aptitude à s’adapter à toutes les situations. Il se replongea face contre terre, ferma les yeux et tenta de faire le vide pour accepter de se placer au centre de toute cette réalité inattendue tout en s’abandonnant à Enk’Aï. Il psalmodia en lui-même : “je n’ai pas peur et je reçois de l’aide !” Des portières qui claquent, le ronronnement d’un moteur, des bruits de chaînes, un feulement, des sifflements, le son sec de deux coups de feu rapprochés, puis un silence de mort. Violemment retourné, il susurra à Osupat : “qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
−Rien ! lui répondit-il, laconique. On attend sans bouger.”
Constatant qu’il était demeuré imperturbable et impressionnant d’immobilité, il se mit à son tour à recouvrer la paix peu à peu. Des bruits de pas s’amplifièrent subitement dans leur direction. Joseph tourna la tête pour voir. Trois hommes armés en tenue camouflée venaient droit vers eux. Il sentit que s’ils les voyaient, et ils ne pouvaient pas ne pas les voir, ils les tueraient. C’était une question de secondes… »