La terre tournera sans nous
L’écriture m’est apparue comme un prolongement naturel, au terme d‘une vie active qui si elle ne me laissa que peu de répit pour en investir les mystères, me remplit d’une riche et longue expérience. Quoi de plus exaltant que la restituer maintenant, dans le temps nouveau que j’appréhende. Ce livre est le fruit d’un romantique insurgé, romantique par nature, insurgé par fatalité, par obligation.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Le roman doit être envisagé sur le triple plan du polar politico-sentimental. Tout part du crime d’un migrant, d’une famille égorgée, d’un survivant orphelin ; et du procès du criminel deux ans plus tard, arrêté par un jeune policier sous l’autorité d’une juge intransigeante. À la fin du procès, sur les marches du palais, une jeune journaliste va interpeller le policier :
« Ils étaient deux, le prévenu n’est qu’un complice et nous sommes les seuls à le savoir. »
Récit inquiétant, atmosphère lourde, suspens lancinant qui inexorablement, livrera son improbable aboutissement.
Un décor de société putréfiée dans ses corruptions, où la comédie produite en scène devant les masses en cache une autre en coulisses bien plus repoussante.
Enfin et surtout, de grandes histoires d’amour, au travers de personnages complexes, écorchés, abîmés, emportés dans cette tragédie.
C’est à un enlèvement que je convoque le lecteur. Autant poser les termes de la controverse qu’il aura à affronter.
Se libérer, mais dans quel état ?
« Dans la froide et brumeuse plaine éveillée, les trois silhouettes emmitouflées avancent lentement, dégustent la brise iodée d’un milieu de matinée automnale. Elie court, revient, repart, s’arrête devant un poney, considère l’animal, le caresse. Enlacés et graves, heureux, Muriel et Michel approfondissent le dialogue.
— Je sais Michel, avec certitude, que le comparse qui trône crânement, dédaigneusement, au banc des accusés du procès, n’est qu’un complice manipulé. Le vrai coupable, car ils étaient deux et tu le sais mieux que personne, est mort assassiné quelques mois après les faits. L’accusé, trop fier de finir en martyr vivant, en icône, pour dénoncer une situation qu’il vit comme un cadeau de son mentor, ne dira rien. Il supplie en ce moment la mort de l’emmener le rejoindre. Mais une société hypocrite, honteuse de son christianisme, ne lui fera jamais ce cadeau. Et c’est tant mieux. Qui a assassiné cette ordure ? Car le cerveau, c’est lui. Depuis peu, la cruauté du destin nourrit chez moi une tragique confrontation, entre les sentiments qui me noient et la morale qui m’inspire, au regard de ce que je préférerais ne pas deviner. Mais comme l’amour emporte tout, je ne livrerai donc pas cette guerre, que je soupçonne dévastatrice. Toutefois, je puis m’interroger sur le rôle de Stéphanie Guidel. Manipulée et ignorante de ce que j’avance, ou complice de l’enquêteur ce qui traduirait un puissant lien affectif, presque hors des normes. Cette sournoise et diabolique interrogation porte une fragilité sur laquelle la journaliste se jetterait froidement, sans hésitation, pour investiguer toutes les profondeurs d’une énigme qui lui livrerait sans doute, la plus belle enquête de sa carrière. Mais la femme, plus étourdie par le conflit, livrera la question à la morale de son amant. Tant que le corps de ce signalé disparu n’est pas retrouvé, tu es à l’abri Michel. Et mon combat, le seul qui m’engloutit, c’est celui-là. Je possède de solides sources d’information à la PJ, de là, innocente journaliste qui fait son métier, je suis de très près l’enquête. Mais cette épée au-dessus de ta tête, de nos têtes, porte une ombre insupportable. Je veux vivre notre bonheur, dont je considère la lumière à l’observation de la tragique beauté qui s’ébroue joyeusement devant nous. Nous sommes beaux tous les trois, heureux encore quelques heures. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.