Conte du Pays d’ailleurs

de Sandrine Delpias

Relectrice-correctrice, disons avec humour que je bouillonne, mijote dans les mots et à force… eh bien, j’ai fini par faire ma propre recette. J’ai trop souvent entendu dire : J’aime pas lire ! C’est de là qu’est née l’idée d’écrire le Conte du Pays d’ailleurs et l’aventure rocambolesque de son roi qui ne voulait ni lire, ni écrire, ni compter.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le roi Sylvain régnait sur le merveilleux Pays d’ailleurs, contrée par-delà les montagnes dorées, au soleil couchant. Véritable fainéant, il refusait d’apprendre à lire, à écrire et à compter, basse besogne dont deux de ses serviteurs pouvaient s’acquitter. La nonchalance du roi mettait le Pays d’ailleurs en grand danger et menaçait de faire disparaître les histoires merveilleuses des livres pour enfants. Refusant les conseils du Grand Sage venu pourtant le mettre en garde, une terrible épreuve lui fut imposée.

En sortira-t-il vainqueur ?

Waouh ! Tu sais, ton histoire, elle est autant pour les adultes que pour les enfants, je l’ai déjà lue trois fois ! Ça, c’est la réflexion de mon neveu… 27 ans, illustrateur du conte.

Le Conte du Pays d’ailleurs a la même saveur que ceux qu’on nous racontait quand nous étions enfants. Tous les ingrédients y sont : du merveilleux, du rêve, de la poésie et un héros… et en plus, on apprend du vocabulaire nouveau qui est écrit en bas de chaque page pour que les plus jeunes n’aient pas à chercher dans le dictionnaire. Une magnifique histoire qui nous transporte ailleurs et nous amène à une réflexion sur la vie, les conséquences de nos paroles et de nos actes. Ce conte est aussi porteur d’espérance : il y a toujours une seconde chance malgré l’échec. C’est un ouvrage riche qui peut aussi être utilisé dans le cadre scolaire.

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Extrait de Conte du Pays d’ailleurs de Sandrine Delpias

Il était une fois, dans une contrée lointaine par-delà les montagnes dorées au soleil couchant, un merveilleux pays, le Pays d’ailleurs. Pour y accéder, il fallait s’allonger dans les herbes folles de la colline aux mille fleurs et se perdre dans la rêverie au gré des nuages qui filent dans le ciel, poussés par le vent. Le roi Sylvain, qui gouvernait cette terre, était… comment dire… quelque peu paresseux. Il se prélassait toute la journée sur des coussins moelleux et ne voulait ni lire, ni écrire, ni compter, car il considérait ces trois choses comme des activités sans grand intérêt.
— À quoi me servirait-il de savoir lire, écrire et compter si quelqu’un d’autre peut le faire à ma place ?! disait-il, l’air dédaigneux.
Aussi était-il toujours accompagné, enfin, talonné serait le terme plus exact, de son écrivain, Scribolus Minusculus, et de son lecteur privé, Lectorius Crispus. Ces deux-là géraient scrupuleusement les affaires du royaume et en référaient au monarque. Scribolus était petit, le visage rond et gras, flanqué de deux billes qui lui servaient d’yeux. Il se dissimulait sous des sourcils broussailleux et derrière d’épais binocles qu’il ajustait constamment sur un nez en forme de bouchon à champagne. Ses cheveux formaient une houppe sur le haut du crâne et frisotaient au niveau des tempes. Et, pour terminer de brosser le portrait du scribe, ce qui ressemblait à une moustache de type brosse à dents au-dessus de sa lèvre supérieure n’était autre qu’une tache d’encre de Chine qui, avec le temps, ne s’effaçait plus. En effet, il avait la sale manie, voyez-vous, avant d’écrire, de frotter le dessous de son nez avec son doigt imprégné du liquide noirâtre. Monsieur était d’un tempérament plutôt caméléon : « C’est le dernier qui a parlé qui a raison ». Ah, et n’oublions pas le plus important : son attirail. Il était toujours muni d’un petit sac de velours ocre dans lequel il rangeait soigneusement sa plume d’oie, son encrier, une tablette et quelques parchemins soigneusement roulés sur lesquels il prenait note de tout ce que lui dictait le souverain. Il faisait au passage quelques courbettes par-ci et quelques courbettes par-là pour s’attirer les faveurs de la couronne ; ne manquant pas, à chaque fois, de s’emmêler les pieds dans les tapis du palais.

 

  • Les étapes de création

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