Ce livre a commencé comme un journal intime qui m’a aidée à me sentir mieux, à évacuer mes souffrances et à les comprendre. Tout cela s’est accompagné de séances d’haptonomie, d’un accompagnement psychologique et de dessin. Cela m’a permis d’aller chercher au fond de moi la vérité, pas celle que l’on vous raconte, mais la vôtre. Le décès brutal de mon mari a accéléré les choses. En relisant ces cahiers, j’ai ressenti l’urgence de les transcrire et d’envoyer mon manuscrit à un éditeur, comme on jette une bouteille à la mer, pour rendre hommage à l’homme qui a partagé ma vie. Sans réfléchir à ce que deviendrait cet ouvrage, je l’ai fait juste pour lui, juste pour moi, et pour tous ceux qui voudront bien m’accompagner dans un dernier adieu à Didier.

Ce livre est le reflet de ma vie, de mes idées, de mes pensées, et d’une analyse sur le comportement humain et ses graves conséquences. C’est aussi un partage qui mène à la guérison, à la confiance en soi, à la découverte de soi, et à l’envie de choisir le bon chemin vers son propre bonheur. Ce livre s’adresse à tous, car il est écrit avec simplicité par une adulte qui a dû retourner en enfance, tant par ses mots que par ses dessins, en raison du comportement des adultes, de leur violence, de leur incivilité. Depuis la plus tendre enfance, tout cela est devenu insupportable, et avec les années, on réalise combien le poids des maux pèse lourd. Alors, on ne désire plus que le bonheur et la liberté. Et finalement, la plus grande douleur vient souvent de notre propre famille.
Voilà, mon histoire a inspiré ce livre, mais elle m’a aussi terriblement fait souffrir. Aujourd’hui, je vous en présente le résultat, mon bébé.

Comme Marcel Proust, je suis à BEG MEIL où il a trouvé l’inspiration pour son livre à la recherche du temps perdu. Moi aussi je dois trouver l’inspiration mais pas pour la même recherche. Ce sera pour moi la recherche du bonheur à venir. Trouver une maison, un nouveau travail tout çà en très peu de temps. Je fais confiance en la vie et je me dis que tout est possible car ma demande vient du cœur et que ces gens que je croise et qui me disent bonjour m’ont déjà adoptés. Sans savoir ce que je suis venue chercher , mais après tout je suis bretonne. Je suis née vilaine « département 35 Ille-et-Vilaine « parti vivre en région parisienne ou j’ai rencontré un univers de toqués « monde de la cuisine  » n’est-ce pas légitime de vouloir revenir sur mes terres bretonnes, retrouver le monde des marins , le bruit des vagues et l’air de la mer si particulier. Et la personne que je n’aurais pas pu retrouver. Alors pour atténuer mes peines je me baignerai dans la mer. Et voilà, c’est décidé je serai bigoudène et je pourrai porté la coiffe si j’en ai envie. Fougères si tu es ma ville de naissance, Fouesnant est ma ville coup de cœur. Tout est une histoire de fou et dieu que j’en ai rencontré ainsi que ma vie qui a été riche et folle à la fois. Alors que j’ai été une vraie madeleine dans la vie. Pourquoi pas le livre de la sagesse que personne n’explique plus, sois par le manque de temps ou bien d’incompréhension, nul ne le sait. Et pourtant ce monde qui est le nôtre aujourd’hui plus personne ne le supporte, ne le comprend tellement les victimes sont énormes. Alors si nous n’expliquons pas les choses rien ne pourra avancer. C’est pourquoi je vais expliquer tout doucement, tout simplement, avec mon cœur et mes mots d’enfants, ce monde que je crois je n’ai jamais quitté. Voilà l’été 2022 à mon retour de congés, j’ai vécu des situations difficiles ainsi que des deuils. Mon médecin a prononcé le verdict : Burn out, j’ai accepté son diagnostic tout en ne me sentant pas concerné. Trois pois d’arrêt de travail, et il m’aura fallu un soutien psychologique qui dur depuis. Frédéric mon sauveur, ce n’était pas pourtant la personne qu’on m’avait recommandée. Mais c’est celle que j’ai choisie moi-même, par apport à sa situation géographique, son nom aussi m’a inspiré et de toute façon ma préférence allait vers un homme. Si au début je n’ai pas compris le pourquoi de ce choix, c’est bien plus tard que je le capterai dans sa salle d’attente. Tout venait de sa ressemblance avec mon géniteur. Mon Burn out m’a permis de détecter un problème de thyroïde, deux nodules que je vais devoir faire enlever bientôt. Ce papillon qui s’emballe à chaque contrariété, assèche ma gorge et perturbe tout mon corps. Je ne me maitrise plus, moi qui m’étais fait un mental de sportif, je ne me reconnaissais plus ; j’étais devenu un petit oiseau blessé. Le comble puisque j’habite rue des rouges gorges. Mon chirurgien s’appelle monsieur Faucon ; ce sera lui mon nouveau sauveur. Mon papillon n’aura plus qu’une aile, mais tant pis il n’en sera que plus rare et moi, je vais devoir l’aider, le protéger pour qu’il ne s’emballe plus, je me dois de lui rendre hommage.