Ce roman raconte l’histoire d’une jeune femme journaliste mandatée par sa rédaction pour faire le voyage exceptionnel PARIS/PEKIN et retour PEKIN/PARIS, dans un train luxueux : le TEA. Elle doit envoyer chaque jour à la rédaction, un résumé de ce qui s’est passé dans le train au cours du voyage et interviewer des voyageurs VIP.

De nombreux événements vont venir perturber le voyage : un crime, une attaque du train par des mercenaires, un enlèvement, des problèmes techniques de la rame, des situations inattendues et délicates, des apparitions mystérieuses… que notre héroïne, dotée de pouvoirs inattendus, va devoir résoudre.

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Extrait de LE TRANS EUROPE ASIE, Voyage aller PARIS – PEKIN de Michel Breizh

Alexandra prend à son tour congé des deux amies et se rend dans sa suite. Elle est exténuée et à peine a-t-elle refermé la porte, qu’on frappe. Elle ouvre, et devant elle se tient une magnifique femme vêtue d’une longue robe blanche descendant jusqu’au sol, la chevelure également blanche, malgré les traits jeunes de son visage d’où émane une douceur et une lumière surprenante. Une sorte d’aura transparente entoure son corps. Elle s’adresse alors à Alexandra, avec une voix douce et mélodieuse.
— Puis-je entrer ? J’ai beaucoup de choses à vous dire.
— Il est tard et . . .
— . . . Je sais. Mais ce que j’ai à vous dire est très important.
Alexandra s’efface et la femme entre jusqu’au milieu de salon. Elle la prie de s’assoir sur le fauteuil et elle-même prend place sur le canapé.
— Qui êtes-vous et que me voulez-vous ?
— Je n’ai pas de nom et vous comprendrez pourquoi plus tard. Avant je dois vous raconter une histoire.
En l’an 1428, dans la forêt de Brocéliande, 7 druides se sont réunis autour d’un monolithe pour prier le divin de la nature. Alors qu’ils tournaient autour de la grande pierre, un éclair aveuglant est venu frapper le monolithe et l’a complètement détruit, le réduisant en un tas de poussières. L’intensité de la lumière était telle que les druides furent projetés violemment au sol où ils s’évanouirent. Deux heures plus tard, ils revinrent à eux et constatèrent les dégâts. Ils aperçurent alors un bracelet posé au centre du cercle de poussières. L’un d’eux s’approcha, saisit le bracelet et vint le montrer aux autres druides.

— Pourquoi me racontez-vous cette histoire ? En quoi suis-je concernée ?
— Je vais y venir, mais il est important que vous connaissiez toute l’histoire. Donc les druides examinent le bracelet. Il est fait d’or pur incrusté de 7 rubis tout autour à l’extérieur du bracelet. L’un d’entre eux décide alors de passer le bracelet à son bras. A peine l’a-t-il enfilé que celui-ci se rétracte, sans pour autant faire mal. Il a pris le diamètre du bras du druide qui essaie de l’ôter, mais en vain.
La Dame blanche sort un bracelet d’une poche et le montre à Alexandra.
— Le voici !
La jeune journaliste se saisit du bracelet, l’observe attentivement puis demande :
— C’est vraiment le bracelet trouvé par les druides il y a 700 ans ?
— Absolument.
— Pourquoi me montrez-vous ce bracelet ?
— Parce que vous devez continuer la chaîne de ceux qui l’ont porté tout au long de ces sept siècles.
— Et pourquoi moi ?

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♦ Retrouvez la suite des aventures d’Alexandra dans le tome 2 (à venir) ♦