SAaRAH – Journal d’une grosse
J’ai toujours aimé écrire, même si j’ai décidé de le partager publiquement tout récemment. De nature sentimentale et spontanée, je désire faire passer des messages d’actualité à travers des personnages que je choisis avec soin. En m’aidant de mon propre vécu et consciente que la question du poids est au cœur de toutes les préoccupations et populations, je souhaite traduire mes sentiments dans l’histoire de Sarah Callas. Persuadée que l’obésité crée des dégâts profonds sur notre psychologie, j’exprime avec des mots simples mais pertinents les souffrances et problèmes courants qu’une personne en surpoids peut rencontrer dans son quotidien.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
À travers le récit de SAaRAH, le lecteur peut facilement se glisser dans la peau de la narratrice, surtout s’il a connu les mêmes problèmes de poids. Tout comme Sarah Callas, il va se poser des questions et essayer de comprendre si ce surpoids lui revient de droit. Était-elle pleinement responsable de ses kilos en trop, ou sa famille et son entourage avaient-ils leur part de faute ? Dans ce premier tome qu’est le Journal d’une grosse, Sarah parviendra-t-elle à nous prouver que l’obésité n’est pas une fatalité, ni un destin ? La grossophobie aura-t-elle raison d’elle ?
Dans son journal de bord, Sarah nous dicte la bonne conduite à prendre pour perdre du poids durablement et efficacement, seulement arrivera-t-elle à atteindre ses objectifs ? La volonté peut-elle suffire à guérir de l’obésité ?
Si comme Sarah Callas vous sentez être la cible de tous les regards et que vous fuyez les lieux publics, alors ce livre est fait pour vous.
« J’ignorais comment je m’étais retrouvée au rez-de-chaussée de la clinique. Encore moins comment je me tenais devant la cafétéria. Je savais juste qu’une seule chose comptait à cet instant : cette odeur irrésistible de café mêlée aux effluves de beurre qui se dégageaient des croissants, tout juste sortis du four. Je ne pouvais détacher mon regard d’eux, et salivais à l’idée d’en tremper un dans mon café. Juste un… ça ne pouvait pas casser mon nouveau défi. Et j’en avais besoin… terriblement besoin d’un petit remontant… juste le temps de surmonter cette nouvelle épreuve. Oui, je serai plus forte, et armée de patience envers mes proches… Alors pourquoi ? Pourquoi restais-je planter devant le comptoir les mains ballantes ? Je n’arrivais pas à franchir le pas. J’avais peur de ne pas pouvoir m’arrêter une fois que j’aurais commencé à manger l’aliment interdit… Ne l’avais-je pas expérimenté des millions de fois ? Combien de fois m’étais-je juré de m’arrêter au premier morceau ?
— Sarah…
La voix de Myriam me fit l’effet d’une douche froide. Je ne savais pas trop si j’étais heureuse ou déçue qu’elle m’ait retrouvée devant un tableau si tentant…
— Dois-je te demander ce que tu fais ici ? me demanda-t-elle sur un drôle de ton.
— J’avais juste envie d’un café… lui dis-je, en déglutissant nerveusement, comme une enfant qui venait de faire une bêtise.
— Que dirais-tu d’un café bien serré, me proposa-t-elle, en se dirigeant vers le comptoir.
— J’aimerais bien… merci, m’entendis-je dire, avec la même gêne.
Myriam me désigna une table, pas loin d’un groupe de jeunes qui engloutissaient les “fameux croissants”. Quelque chose me disait qu’elle l’avait fait intentionnellement, car la salle était à moitié vide, et nous aurions très bien pu nous asseoir près de la fenêtre.
— Tu viens ? me demanda Myriam, alors que j’étais restée figée devant la table de nos “jeunes voisins”.
D’ailleurs, l’un d’entre eux me fit un clin d’œil au moment où je leur tournai le dos.
— Vous vouliez un croissant, l’entendis-je me demander, derrière moi.
Je me sentis rougir jusqu’aux oreilles, tant j’avais l’impression d’être transparente. À croire que j’avais l’air affamée !
— Non, merci, réussis-je à articuler, tout en m’efforçant de sourire.
— Vous pourriez me regarder en parlant, par politesse…
— Pardon ? m’insurgeai-je, en me retournant.
— Je peux voir qu’on vous a appris à manger, mais pas à parler, s’esclaffa-t-il, en mordant dans un croissant.
— Comment osez-vous…
— Sarah, laisse tomber cet idiot, me conseilla Myriam en me tirant par la manche.
— Non, il me doit des excuses… idiot ou pas, m’obstinai-je, le feu aux joues.
— Excusez-moi, miss univers, pouffa-t-il de plus belle. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.