Abigail
de Cécile Olivéro
Lorsque je pose ma casquette de journaliste, j’enfile le costume de l’écrivain. Je rejoins avec bonheur ces univers que je crée de toutes pièces, où évoluent des personnages qui font partie de cette vie parallèle. Avec eux, je m’évade du quotidien et même lorsque je rejoins le monde réel, ils restent toujours avec moi, dans un petit coin de ma tête.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Abigail, c’est une histoire de femmes, d’amitié, d’amour, de secrets et de transmission. Il y a Lisette, la grand-mère, Gabrielle, la fille qui va mourir prématurément et Abigail, la petite-fille mais aussi toute une farandole de personnages intimement liés à elles trois. Il y des lieux, Cannes, sur la Côte d’Azur, la Bollène-Vésubie, un petit village de la vallée de la Vésubie dans le parc national du Mercantour, Honfleur et Dronero, une commune du Piémont, en Italie. Il y a enfin ces secrets entourant la naissance de Gabrielle et d’Abigail. Lorsque Lisette apprend qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle va proposer à sa petite-fille un voyage dans le temps, avant que sa mémoire ne l’abandonne définitivement. Tout lui raconter, sans plus attendre, devient alors un impératif. Abigail saura-t-elle enfin qui est son père ?
En participant à la création de ce roman, vous permettez à Abigail, Lisette et tous les autres personnages d’exister vraiment. Et peut-être qu’au fil de ces pages, l’un d’entre eux vous rappellera un proche ou une connaissance. De la vraie vie à la fiction, il n’y a qu’un pas… et inversement.
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Extrait d’Abigail de Cécile Olivéro
Il fait une chaleur étouffante en ce six juin dans le petit cimetière de la Bollène-Vésubie. Les portes ont été laissées ouvertes ; l’espace ne peut contenir tout le monde. Lisette est entrée la première, Abigail à ses côtés. A six ans, la fillette a tenu à assister aux obsèques de sa mère. Et Lisette, qui lui a répété depuis sa naissance que la mort fait partie de la vie, que tout ce qui est né doit mourir, n’a pas trouvé d’arguments convaincants pour l’empêcher d’être là. La foule est jeune et recueillie. Comme sous le choc. Rupture d’anévrisme a noté le médecin sur le certificat de décès. Il a fallu l’expliquer à Abigail. C’est Solange, sa marraine de cœur, qui l’a fait. Avec beaucoup de délicatesse, elle a aussi dit à la petite fille que sa maman la verrait et l’entendrait toujours. Mais que personne ne pouvait affirmer que le ciel existait. Gabrielle n’y croyait pas et ne se gênait pas pour parler de balivernes.
– Alors elle me voit d’où ?
– De là où elle est. Et surtout du cœur des gens qui l’aimait. Elle est un peu en chacun de nous tu sais, et tant que nous parlerons d’elle, elle sera vivante, en quelque sorte. On ne la voit pas, mais on la sent.
A ce moment précis, Abigail la sent. Elle imagine les commentaires de sa mère sur chacun des participants à la cérémonie. Et sur la cérémonie elle-même.
« Heureusement qu’il n’y a pas de curé ! Les litanies, c’est pas mon truc. Merci maman de m’avoir épargné ça ! »
Jérôme Lesueur : « Il a gagné, provisoirement ; enfin il le croit. La place est libre, mais Edouard ne la lui donnera pas. »
Edouard Di Mercurio : « Il perd son meilleur élément, toute modestie mise à part. Et il va regretter nos discussions à bâtons rompus autour d’une tasse de café. Je suis sûre qu’il continuera à prendre de tes nouvelles ma chérie. »
Solange bien sûr : « Inconsolable Solange. Elle va se sentir un peu responsable de toi et secondera Lisette. Elle jouera bien son rôle de marraine, je n’ai aucun doute là- dessus. »
Martine inévitablement : « Mes coups de gueule vont lui manquer ! Les siens me manquent déjà. Elle va dire encore davantage que cela ne vaut pas le coup de se faire chier quand la vie est tellement courte ! »
Et puis tous les autres : « Les envieux, ceux qui m’aimaient bien, ceux qui me connaissaient à peine mais se sentiront obligé de faire comme si nous étions des intimes. »
Abigail en arrive même à sentir la main de Gabrielle sur son épaule lorsque les employés des pompes funèbres laissent glisser le cercueil dans la tombe.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.