Le burn-out, mourir pour mieux renaître

de Mélanie Kinésoi

Je suis Mélanie, femme hypersensible et en perpétuel questionnement. Lorsque le burn-out m’a mise à l’arrêt professionnellement parlant, j’ai pris conscience de ce que ce mot signifiait. Il me fallait comprendre quel était le mécanisme en marche depuis plusieurs années. C’est de là qu’est né ce livre: revenir sur le passé pour donner du sens à ce présent.

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

Retrouvez Mélanie Kinésoi sur son Site internet, sur Facebook ou sur LinkedIn.

1 550,00 de préventes
61 Contributeurs
0 Days Left
Préventes :
156.57%
Objectif : 990,00
Projet abouti !
Creator
1 Projet(s)

Après la sidération qui a suivi l’annonce d’un arrêt de travail qui allait durer, j’ai eu besoin de comprendre comment j’avais pu en arriver là. J’ai alors cherché des témoignages sur le burn-out. Je n’ai trouvé que des listes de symptômes. Si ceux-ci validaient bien le diagnostic, ils ne me permettaient pas pour autant de comprendre comment on pouvait en arriver à un tel épuisement.

J’ai d’abord commencé à écrire pour prendre du recul sur mon vécu. Écrire a été thérapeutique dans un premier temps. J’ai pu me rendre compte du chemin parcouru et ensuite, des ressources que j’avais en moi pour dépasser cette épreuve.

Aujourd’hui, j’ai besoin de partager cette expérience et ce cheminement afin qu’il aide un maximum de personnes à trouver les armes en eux pour rebondir et se trouver soi ! Il ne s’agit pas de s’apitoyer sur mon sort. Au contraire: il s’agit d’inviter chacun à aller à la rencontre de lui-même pour enfin naître à soi !

Extrait de  Le burn-out, mourir pour mieux renaitre  de Mélanie Kinésoi

« J’étais assez stressée à l’idée de rencontrer ce psychiatre. Et s’il ne comprenait pas ce que je vivais? Et si mes symptômes n’étaient pas suffisants pour que je sois en arrêt? Et si, lui aussi, me disait d’arrêter de faire la chochotte et de retourner bosser fissa? Je me sentais très fragile à l’idée d’y retourner et, en même temps, pas du tout légitime pour prolonger mon arrêt de travail. Tout le monde peut avoir un coup de mou, non? Tout le monde est fatigué et un peu au bout du rouleau, non? Tout le monde a des contraintes quotidiennes mais pourtant, tout le monde va travailler! Alors, pourquoi ce serait différent pour moi? Pourquoi j’aurais droit à un traitement de faveur? Je suis solide, je peux bien gérer ça aussi…
Pendant ma convalescence, j’avais changé de voiture. J’étais passée d’une Polo à un 5008. Je louais un garage dans l’immeuble de mon travail et le box était étroit. Il fallait que je vérifie si ma nouvelle voiture entrait. Je m’étais dit qu’il serait judicieux de vérifier ça avant de reprendre officiellement mon poste. C’est ainsi qu’un matin, j’ai pris ma voiture et me suis mise en route pour le parking. Tout doucement, mon esprit a commencé à scénariser. J’espérais ne croiser personne et surtout pas ma responsable. Je n’avais pas envie qu’elle me demande comment j’allais. Je me sentais un peu en infraction d’aller presque sur mon lieu de travail alors que j’étais en arrêt. Ce léger stress s’est renforcé à mesure que je m’approchais. Je me souviens avoir regardé le panneau de sortie d’autoroute et là, j’ai été submergée par une émotion très intense. C’est à peine si je savais la définir. Ma respiration s’est accélérée, mon ventre s’est enflammé, ma gorge s’est nouée et les larmes se sont mises à couler. Que dis-je… Je sanglotais. Je pleurais comme un enfant qui hurlerait de peur. C’était soudain et incontrôlable. Effrayant. J’ai quand même réussi à calmer ce tsunami émotionnel. Je crois que la seule chose qui me faisait encore plus peur que cette peur était qu’un collègue puisse me voir dans cet état. J’ai fait mon test du parking en risquant de défoncer ma voiture tout du long et je suis rentrée chez moi. Gwenn m’apprendrait plus tard que j’avais fait une attaque de panique. Mon corps venait de lutter de toutes ses forces pour que je ne fasse pas ce trajet, comme si ma vie en dépendait. Il n’avait sans doute pas tort… En vue de mon rendez-vous chez le psychiatre et devant mon inquiétude quant à la légitimité de mon arrêt de travail, Gwenn m’a fait un courrier. Le lire m’a obligée à prendre conscience de la situation. Au début, c’était comme si elle ne parlait pas de moi. Je regardais ces mots comme si elle parlait d’une autre de ses patientes. À force de voir mon nom tout au long de cette lettre, il a fallu que je me rende à l’évidence (souvenez-vous qu’il n’y a rien de moins évident que les évidences) : je n’allais vraiment pas bien. »

  • Les étapes de la création

    L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.

    *selon votre accord