Le livre relate le cheminement d’un homme qui ayant programmé avec son épouse leur marche vers Compostelle, se retrouve subitement seul après le décès de cette dernière. Celle- ci se sentant de plus en plus affaiblie et sentant sa fin proche, lui fit promettre de réaliser leur rêve commun, seul après son décès.
Il entreprendra donc ce périple sans se douter des surprises qui l’attendent…

Il s’adresse à tout public, récit plein d’espoir et de surprises. Il montre que tout n’est pas noir ou blanc, mais que parfois le gris peut amener du baume au cœur.

Extrait

Il arriva sur la route et regretta que ce soit si court, il aurait bien voulu que cela dure toute la journée, car ce moment fut une vraie récréation pour lui, le citadin campagnard qu’il était. Il consulta donc sa carte une fois arrivé à un croisement lui indiquant plusieurs possibilités. Il fut très surpris, car le chemin lui avait fait gagner plus de temps qu’il ne l’avait imaginé, et cela le remplit de bonheur, là, franchement cette journée augurait du bonheur à revendre si cela continuait ainsi. Lorsqu’il était sur le chemin, il trouva un bâton qu’il ramassa, se disant qu’en le travaillant un peu il pourrait s’en faire une canne de marche, et ainsi il se servirait de son couteau suisse pour autre chose que les repas, le rentabiliserait, et pourrait démontrer à Françoise qu’il avait bien eu raison de se l’acheter. Midi était déjà, là et il n’avait rien pour manger, et pas la moindre maison, ni ferme à l’horizon.