Le roman aborde, dans des ambiances mêlant légèreté et noirceur, les thèmes de l’amour familial, de l’amitié et de la dualité… De la faiblesse de la chair aussi, avec parfois de lourdes conséquences.

C’est un polar inclassable, qui se lit comme un film et mêle des ambiances à la Claude Sautet et celles d’un Henri-Georges Clouzot.
L’une ou l’un des protagonistes du roman existe dans la vie réelle… Qui peut bien avoir inspiré une telle histoire ? Cela restera le secret de l’auteur.
Ce bouquin est destiné à un public d’adultes, femmes et hommes, avec pour seule ambition de divertir dans un avion, un train… Ou au coin du feu.

Extrait

— Poussons jusqu’au pont des Arts, voulez-vous ?
Elle acquiesça d’un sourire. À cette heure-ci le soleil déclinait, drapant le fleuve d’une robe de vermeil et donnant vie aux façades du Louvre. Ils empruntèrent le pont, s’y arrêtèrent quelques minutes, tournés vers l’est pour admirer l’île Saint Louis. Au loin, les sommets de Notre-Dame étaient baignés de cette lumière de fin d’été, qui donne cette couleur orangée si caractéristique aux surfaces qu’elle inonde. Philippe regardait Claire furtivement. Il lui trouvait un profil magnifique, d’une grande pureté des lignes. Et tellement de charme. En un mot, elle était délicieuse. Il ressentait cette chose rare, mais clairement identifiable quand elle se présente : une évidence. Parfois, quand la vie décide de bien faire les choses, cette évidence saute aussi aux yeux de l’autre. Et tout devient simple. À cet instant, Rivière baignait dans l’euphorie de cette inattendue rencontre, à des années lumières de lui causer un jour tout ce chagrin, malgré lui. Mais comment aurait-il pu savoir ?
Une fois la Seine enjambée, ils remontèrent le quai des Tuileries et décidèrent d’un commun accord d’aller en arpenter les jardins, tels de parfaits touristes. Une tangence très à plat des rayons du soleil couchait une foule de traits noirs filiformes aux pieds des promeneurs qui encombraient l’allée centrale.